Noé (Intégrale)
© Le Lombard 2014 - Aronofsky & Henrichon |
Les visions de Noé sont sans appel : le monde périra sous les
eaux. Alors, il entreprend la construction d’une arche afin de sauver
toute forme de vie animale, à l’exception de l’Homme qui a transformé la
Terre en un lieu de misère et de souffrance. Les premières gouttes
d’eau annoncent le début de son périple...
Comme giboulées en mars, paraissent simultanément les deux derniers volets de la tétralogie de Noé, ainsi que… son intégrale ! Et comme après la pluie vient… la pluie, voici que la superproduction hollywoodienne du même nom déferle à son tour sur les écrans ! Tel un démiurge des 9e et 7e Arts réunis, le scénariste (et réalisateur) de The fountain donne à lire et voir une fin des temps loin des traditionnelles flammes de l’Enfer.
La Bible - en l’occurrence la Genèse - demeure une source d’inspiration intarissable et des plus cinématographiques. Ainsi, cette planète désolée aux décors post-apocalyptiques et ce héros torturé par un Créateur désabusé constituent les ingrédients de base d’un blockbuster en devenir. Il suffit de les agencer judicieusement, et à ce jeu-là, Darren Aronofsky et Ari Hendel sont passés maîtres. Leur récit utilise à bon escient les thématiques porteuses évoquées précédemment et leur donne un rythme soutenu en ne gardant que les moments graphiquement forts. Et si l’introspection est de mise chez Noé, à l’instar de la révolte sourde qui le dévore, il n’en reste pas moins un guerrier qui sait affronter ses ennemis.
Si l’histoire est parfaitement orchestrée, la densité dont elle fait preuve tient pour une (très) large part au travail de Niko Henrichon. Le graphiste canadien a su, à travers ses planches et leur mise en couleurs, traduire pleinement l’âpreté des combats et la beauté de la terre, mais aussi – et surtout - la grandeur des événements ou la confusion des sentiments. Parfois, le trait manque peut-être de réalisme, mais jamais au détriment de l’expressivité des personnages et du sens épique du mythe.
Plus visuel que spirituel, ce Noé-ci livre une version du Déluge quelque peu différente de celle de la catéchèse, mais non moins chargée de symboles…
Comme giboulées en mars, paraissent simultanément les deux derniers volets de la tétralogie de Noé, ainsi que… son intégrale ! Et comme après la pluie vient… la pluie, voici que la superproduction hollywoodienne du même nom déferle à son tour sur les écrans ! Tel un démiurge des 9e et 7e Arts réunis, le scénariste (et réalisateur) de The fountain donne à lire et voir une fin des temps loin des traditionnelles flammes de l’Enfer.
La Bible - en l’occurrence la Genèse - demeure une source d’inspiration intarissable et des plus cinématographiques. Ainsi, cette planète désolée aux décors post-apocalyptiques et ce héros torturé par un Créateur désabusé constituent les ingrédients de base d’un blockbuster en devenir. Il suffit de les agencer judicieusement, et à ce jeu-là, Darren Aronofsky et Ari Hendel sont passés maîtres. Leur récit utilise à bon escient les thématiques porteuses évoquées précédemment et leur donne un rythme soutenu en ne gardant que les moments graphiquement forts. Et si l’introspection est de mise chez Noé, à l’instar de la révolte sourde qui le dévore, il n’en reste pas moins un guerrier qui sait affronter ses ennemis.
Si l’histoire est parfaitement orchestrée, la densité dont elle fait preuve tient pour une (très) large part au travail de Niko Henrichon. Le graphiste canadien a su, à travers ses planches et leur mise en couleurs, traduire pleinement l’âpreté des combats et la beauté de la terre, mais aussi – et surtout - la grandeur des événements ou la confusion des sentiments. Parfois, le trait manque peut-être de réalisme, mais jamais au détriment de l’expressivité des personnages et du sens épique du mythe.
Plus visuel que spirituel, ce Noé-ci livre une version du Déluge quelque peu différente de celle de la catéchèse, mais non moins chargée de symboles…
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