Vor : 1. Un voleur dans la loi
© Casterman 2014 : Pierrat & Burmeister |
Depuis toujours Tariel attend d’être reconnu comme Vor. Après huit
années dans les geôles géorgiennes, cet honneur lui sera accordé
moyennant une dernière formalité dont il devra s’acquitter.
Vor porte en lui une puissance narrative qui doit beaucoup à la connaissance du Milieu de Jérôme Pierrat. Loin de toute fiction, cet album puise sa matière dans l’actualité des faits divers d’une Europe en mouvement. Refusant toute facilité superfétatoire, le scénario donne dans une violence des plus discrètes, loin des clichés cinématographiques. Même chez les truands, les règles existent, ne serait-ce que pour être transgressées, la mafia géorgienne a donc ses codes, comme la sicilienne ou celle des yakusas de l’empire du soleil levant et malheur à celui qui les transgresse ou cherche à connaître le pourquoi des choses... Entre banditisme et politique, la frontière est parfois ténue - notamment dans les anciennes républiques de l’ex U.R.S.S - ce qui confère à cette histoire une dimension qui dépasse la simple guerre des gangs, surtout si à cela s’ajoute la tendance naturelle du héros à une certaine probité.
Sur un récit aussi dense que prenant, Vincent Burmeister développe un graphisme brut emprunt d’une relative inconstance dans les physionomies, mais qui sait donner toute son authenticité aux tribulations d’un caïd qui porte, tatoué sur son torse, toute l’histoire de sa vie.
Premier volet du triptyque, Un voleur dans la loi apporte une saveur nouvelle au genre à laquelle il serait dommage de ne pas goûter.
Vor porte en lui une puissance narrative qui doit beaucoup à la connaissance du Milieu de Jérôme Pierrat. Loin de toute fiction, cet album puise sa matière dans l’actualité des faits divers d’une Europe en mouvement. Refusant toute facilité superfétatoire, le scénario donne dans une violence des plus discrètes, loin des clichés cinématographiques. Même chez les truands, les règles existent, ne serait-ce que pour être transgressées, la mafia géorgienne a donc ses codes, comme la sicilienne ou celle des yakusas de l’empire du soleil levant et malheur à celui qui les transgresse ou cherche à connaître le pourquoi des choses... Entre banditisme et politique, la frontière est parfois ténue - notamment dans les anciennes républiques de l’ex U.R.S.S - ce qui confère à cette histoire une dimension qui dépasse la simple guerre des gangs, surtout si à cela s’ajoute la tendance naturelle du héros à une certaine probité.
Sur un récit aussi dense que prenant, Vincent Burmeister développe un graphisme brut emprunt d’une relative inconstance dans les physionomies, mais qui sait donner toute son authenticité aux tribulations d’un caïd qui porte, tatoué sur son torse, toute l’histoire de sa vie.
Premier volet du triptyque, Un voleur dans la loi apporte une saveur nouvelle au genre à laquelle il serait dommage de ne pas goûter.
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