© Delcourt 2017 : Brubaker & Epting |
Les temps sont durs pour Velvet Templeton et les coups tombent comme
giboulées en mars. Mais "ceux qui ne te tuent pas te rendent plus forte"
lui a -t-on enseigné jadis… et il faut croire qu’elle a retenu la leçon
!
Velvet possède la saveur de ces vieux thrillers, un
rien surannés, mais d’une efficacité qui force l’admiration. Si à cela
s’ajoute un scénario à la première personne qui fait la part belle au
beau sexe et cultive les invraisemblances sur une intrigue qui tient la
route, la satisfaction est complète. Cet ultime opus est l’occasion
pour le commun des mortels d’admirer une fois encore la précision du
graphisme de Stephen Epting et - pour les puristes – d’apprécier
l’efficience d’une mise en page qui confère à chaque planche - avec le
strict minimum en matière d’onomatopée et tirets de mouvements – toute
la cinématique requise par les nombreuses séquences d’action : du
travail de pro !
Noir à souhait grâce à un encrage
marqué et une mise en couleur qui fait la part belle à la nuit, L'homme
qui vola le monde clôt un triptyque qui a eu le tact de ne jamais trop
en faire et de donner à une bad girl la possibilité de faire état de la
vertigineuse étendue de ses talents.
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