vendredi 23 juin 2017

VELVET

© Delcourt 2017 : Brubaker & Epting

Les temps sont durs pour Velvet Templeton et les coups tombent comme giboulées en mars. Mais "ceux qui ne te tuent pas te rendent plus forte" lui a -t-on enseigné jadis… et il faut croire qu’elle a retenu la leçon ! 

Velvet possède la saveur de ces vieux thrillers, un rien surannés, mais d’une efficacité qui force l’admiration. Si à cela s’ajoute un scénario à la première personne qui fait la part belle au beau sexe et cultive les invraisemblances sur une intrigue qui tient la route, la satisfaction est complète. Cet ultime opus est l’occasion pour le commun des mortels d’admirer une fois encore la précision du graphisme de Stephen Epting et - pour les puristes – d’apprécier l’efficience d’une mise en page qui confère à chaque planche - avec le strict minimum en matière d’onomatopée et tirets de mouvements – toute la cinématique requise par les nombreuses séquences d’action : du travail de pro ! 

Noir à souhait grâce à un encrage marqué et une mise en couleur qui fait la part belle à la nuit, L'homme qui vola le monde clôt un triptyque qui a eu le tact de ne jamais trop en faire et de donner à une bad girl la possibilité de faire état de la vertigineuse étendue de ses talents.

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