UW2 : 1. le temps du désert
© Casterman 2013 - Bajram |
La Terre n’est plus et les fils de Canaan venus sauver le système solaire en combattant les C.I.C font désormais figures d’occupants…
Il y a sept ans, se refermait le premier cycle d’une trilogie écrite en 1997. Après UW1, voici que commence UW2, en attendant - dans quelques années - la fin de l’histoire avec UW3.
Auteur éclectique, capable de coder pour un jeu vidéo, de jouer les directeurs artistiques sur Alix senator ou écrire un scenario pour Jean-Michel Ponzio, Denis Bajram a retrouvé et repris en main sa palette graphique.
Saga déjà culte bien qu’au tiers écrite, Universal War demande une implication telle, qu’il était impératif que son créateur fasse une pause. C’est désormais chose faite et ses aficionados ne peuvent que s’en féliciter.
Ce nouvel opus est techniquement une réussite. Le découpage, les cadrages, la mise en couleur, le scénario comme le dessin tout est pensé, calculé, millimétré. Trop peut-être ? Et il manque à l’ensemble cette sensibilité, cette humanité dont semble faire preuve Théa mais qui peine tant à transparaître au travers des planches. Quoi qu’il en soit Le temps du désert est un album de science-fiction total qui outre l’aspect technologique et les effets du space-opera, aborde des sujets à la limite du fait de société et, paradoxe temporel oblige, renvoie à l’actualité proche alors que le pitch a été écrit il y a plus de 15 ans !
En cela l’univers narratif d’UW s’inscrit dans la lignée de Dune ou du Monde des Ā car il s’accompagne d’une véritable réflexion sur un modèle de société. Adhère qui veut, mais l’effort mérite d’être souligné.
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