Alisik : 1. Automne
© Le Lombard 2013 - Rufledt & Vogt |
"Je ne suis plus ! À vrai dire pas encore tout à fait, ce qui fait de moi une post-mortem, du moins c’est ce qu’affirme Mamie Orties !".
Dans cette tétralogie venue d’outre-Rhin, Alisik découvre que le trépas n'a rien du sommeil éternel. Automne, Hiver, Printemps et Mort, chronique en quatre actes d’un décès qui n’était pas annoncé.
Publiée chez nos voisins germaniques en juillet 2013 par Carlsen comics, la version française - éditée chez le Lombard - permet de découvrir un nouveau duo alémanique constitué d'Helge Vogt et d’Hubertus Rufledt. Quasi inconnu dans l’Hexagone, le premier semble avoir compris très tôt qu’il ne fallait pas obligatoirement être paléontologue pour croquer des dinosaures ; quant au second, il aurait troqué la marinière pour la souris afin de continuer à voyager, mais différemment !
Construit en chapitres, ce volet introductif au périple d’une jeune défunte dans les méandres du purgatoire offre un dessin à l’esthétique raffinée bien que de qualité irrégulière. Souvent touchant et vivant, le trait fait parfois curieusement preuve de moins de détachement, voire d’une certaine rigidité ! Résurgences d’années passées au service des studios Disney ou parti pris artistique ? En tout cas, le travail graphique d’Helge Vogt s’apparente visuellement plus à de l’illustration qu’à de la bande dessinée. Ainsi, chaque planche est composée d'un nombre réduit de vignettes - généralement quatre ou cinq, rarement plus, souvent moins.
Côté scénario, Hubertus Rufledt utilise comme fil rouge les préceptes du Livre des 3 fois 77 règles des morts ou les réflexions en voix off de son héroïne. Dès lors, chacun trouvera au gré des pages nombre de clins d’œil cinématographiques et autres métaphores sur la vie en général et sa finitude en particulier, les regrets, la cupidité, l’innocence, l'amour… Loin de tomber dans le pathétique ou le gore, le scénariste aborde son sujet à la manière d’un conte, traitant l’au-delà et ses tracas avec humour, légèreté et mélancolie.
Peut-être qu’un jour, on finit par accepter qu’on est mort ! Qu’en sera-t-il lorsqu’Hiver viendra ?
Dans cette tétralogie venue d’outre-Rhin, Alisik découvre que le trépas n'a rien du sommeil éternel. Automne, Hiver, Printemps et Mort, chronique en quatre actes d’un décès qui n’était pas annoncé.
Publiée chez nos voisins germaniques en juillet 2013 par Carlsen comics, la version française - éditée chez le Lombard - permet de découvrir un nouveau duo alémanique constitué d'Helge Vogt et d’Hubertus Rufledt. Quasi inconnu dans l’Hexagone, le premier semble avoir compris très tôt qu’il ne fallait pas obligatoirement être paléontologue pour croquer des dinosaures ; quant au second, il aurait troqué la marinière pour la souris afin de continuer à voyager, mais différemment !
Construit en chapitres, ce volet introductif au périple d’une jeune défunte dans les méandres du purgatoire offre un dessin à l’esthétique raffinée bien que de qualité irrégulière. Souvent touchant et vivant, le trait fait parfois curieusement preuve de moins de détachement, voire d’une certaine rigidité ! Résurgences d’années passées au service des studios Disney ou parti pris artistique ? En tout cas, le travail graphique d’Helge Vogt s’apparente visuellement plus à de l’illustration qu’à de la bande dessinée. Ainsi, chaque planche est composée d'un nombre réduit de vignettes - généralement quatre ou cinq, rarement plus, souvent moins.
Côté scénario, Hubertus Rufledt utilise comme fil rouge les préceptes du Livre des 3 fois 77 règles des morts ou les réflexions en voix off de son héroïne. Dès lors, chacun trouvera au gré des pages nombre de clins d’œil cinématographiques et autres métaphores sur la vie en général et sa finitude en particulier, les regrets, la cupidité, l’innocence, l'amour… Loin de tomber dans le pathétique ou le gore, le scénariste aborde son sujet à la manière d’un conte, traitant l’au-delà et ses tracas avec humour, légèreté et mélancolie.
Peut-être qu’un jour, on finit par accepter qu’on est mort ! Qu’en sera-t-il lorsqu’Hiver viendra ?
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