© Delcourt 2013 - Jodorowsky & Caneschi |
Le
vice et la perfidie. Jules II et Machiavel mettent Ferrare à genoux
pour satisfaire les envies d’un prélat qui s’autorise tous les excès.
Entre démesure et folie, la saga infernale se poursuit.
Vouloir resituer Le Pape Terrible dans la chronologie des guerres d’Italie ne sert à rien puisque Alejandro Jodorowsky n’en a cure et s’enfonce avec complaisance dans une outrance qui n’a rien d’historique. Il y a cependant des limites à ne pas franchir et l’auteur chilien les tangente dangereusement tel un funambule de l’intempérance.
Inutile donc de s’appesantir sur un scénario dont il convient toutefois de souligner l’enchaînement des séquences, à défaut d’en apprécier le contenu. L’intérêt de ce troisième volet de la vie "jodorowskisée" de Giuliano della Rovere est à rechercher ailleurs, dans le trait et les perspectives de Théo Caneschi. Réaliste, expressif et puissant, voire habité, son dessin transfigure les protagonistes et théâtralise le stupre jusqu’à la caricature, mettant ainsi en exergue l'exagération coutumière de son scénariste.
Un album discutable et qui - dans la continuité de Borgia - n’est pas à mettre entre toutes les mains !
Vouloir resituer Le Pape Terrible dans la chronologie des guerres d’Italie ne sert à rien puisque Alejandro Jodorowsky n’en a cure et s’enfonce avec complaisance dans une outrance qui n’a rien d’historique. Il y a cependant des limites à ne pas franchir et l’auteur chilien les tangente dangereusement tel un funambule de l’intempérance.
Inutile donc de s’appesantir sur un scénario dont il convient toutefois de souligner l’enchaînement des séquences, à défaut d’en apprécier le contenu. L’intérêt de ce troisième volet de la vie "jodorowskisée" de Giuliano della Rovere est à rechercher ailleurs, dans le trait et les perspectives de Théo Caneschi. Réaliste, expressif et puissant, voire habité, son dessin transfigure les protagonistes et théâtralise le stupre jusqu’à la caricature, mettant ainsi en exergue l'exagération coutumière de son scénariste.
Un album discutable et qui - dans la continuité de Borgia - n’est pas à mettre entre toutes les mains !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire