dimanche 16 septembre 2012

A Tours de Bulles 2012



Avec un programme alléchant, À Tours de Bulles a connu un week-end ensoleillé qui ne faisait, en rien regretter d’être venu buller place de Châteauneuf !

En installant les auteurs au fur et à mesure de leur arrivée, sans plan de table, et en disposant d’un barnum qui rend difficile les files de sacs, les organisateurs ont trouvé une formule pour le moins équilibrée. L’insouciance tourangelle élevée au rang de principe d’organisation… j’adore !

Samedi, du beau monde ; les aficionados comme d’habitude (j’en fais partie) mais également beaucoup de gens qui profitent du festival pour venir faire dédicacer une BD pour un ami, une sœur. Il y a beaucoup de jeunes, des femmes (plus qu’à l’ordinaire), signes d’un festival qui sait s’ouvrir à un large public. Certains sont même venus avec les poussettes ! 
 
Dimanche, peu de monde … les gens sont restés plantés devant le barbecue !
 
Coté participants, il suffit de regarder le programme….. Pour ma part, j’ai eu le plaisir et la chance de pouvoir discuter longuement (Mea culpa envers ceux qui étaient derrière moi) avec Chloé Cruchaudet, Jordi Lafebre, Julien Telo, François Amoretti, et Claude Pelet et tout cela sous un soleil réchauffant les vieilles douleurs.
 
Coté indiscrétions :
  • Chloé Cruchaudet prépare un one-shot se déroulant dans le Paris des Années Folles. Une superbe histoire qu’elle dessinera et scénarisera, seule. Je ne vous en dis pas plus, mais c’est un sujet pour le moins original comme sait les travailler la jeune auteure lyonnaise. 
  • Sous la direction de Christian Clot, Julien Telo s’attaque avec Guillaume Dorison à l’un des épisodes de la vie de Henry de Monfreid, dans la collection Explora. Sortie prévue pour St Malo 2014.
  • Jordi Lafebre, prix Tour d’Ivoire 2011 fraîchement débarqué de son Ibérie natale, repart avec Benoit Drousie, pour un diptyque dont les sorties seront très rapprochées… Patience donc !
  • Discussion également passionnante avec Claude Pelet qui a raconté sa collaboration avec Laurent Vicomte. Malgré ce qui a pu être écrit ici et là, j’ai trouvé un auteur qui, s’il ne niait pas certaines difficultés dans ses relations, ne  descend pas pour autant le père de Sasmira et sait reconnaître ce qu’il lui doit. Espérons qu’il pourra désormais faire les albums qui lui ressemblent !
Mais À Tours de Bulles ne se limite pas à une simple séance de dédicaces collectives et il faut rendre hommage aux organisateurs qui ouvrent cet évènement au cinéma et à une multitude d’expositions ou d’animations.
 
Un festival comme je les aime, pas prise de tête, pas grand-messe entre initiés …. Bravo !

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire