Lien avec le site de BDGest
© Vents d'Ouest 2013 Séjourn & Callède |
Après plusieurs jours
d’une progression émaillée de doutes et de douleurs, le moral de l’expédition
est au plus bas et les corps sont mis à mal. À peine les contreforts de Sanyanga
franchis, le bruit sourd des tamtams emplit la vallée et la peur se fait
prégnante. Le dénouement est désormais proche !
Sur un récit porté par une Afrique où les panoramiques hollywoodiens se mêlent aux souvenirs de la baronne Blixen, Joël Callède déroule avec aisance et sureté son scénario. Sans tomber dans le pathétique ou la facilité, et à mesure que la petite troupe progresse vers les hauts plateaux, la tension monte, la complexité des relations se fait jour, la mort prélève son tribu et les certitudes comme les esprits vacillent. Jouant autant sur la personnalité de leurs héros que sur la sauvage beauté du Grand Ouest africain, les auteurs apportent la touche finale à un triptyque qui réalise la transition entre New-York et Nairobi, entre les envolées jazziques d'Harlem et la mélopée lancinante des tambours du Sanyanga.
Sobrement mis en perspective par le trait de Gaël Séjourné et les couleurs de Jean Verney, ce dernier album met résolument le continent noir à l’honneur et confère à ses planches l’odeur et la saveur des grands safaris du XXème siècle.
Avec ses allures de huis clos par la pudeur de ses sentiments ou de superproduction cinématographique par ses décors grandioses, cet ultime volet clôt superbement une histoire particulièrement prenante.
I had a father in Africa aurait pu conclure Anna, en écho à Karen Blixen !
Sur un récit porté par une Afrique où les panoramiques hollywoodiens se mêlent aux souvenirs de la baronne Blixen, Joël Callède déroule avec aisance et sureté son scénario. Sans tomber dans le pathétique ou la facilité, et à mesure que la petite troupe progresse vers les hauts plateaux, la tension monte, la complexité des relations se fait jour, la mort prélève son tribu et les certitudes comme les esprits vacillent. Jouant autant sur la personnalité de leurs héros que sur la sauvage beauté du Grand Ouest africain, les auteurs apportent la touche finale à un triptyque qui réalise la transition entre New-York et Nairobi, entre les envolées jazziques d'Harlem et la mélopée lancinante des tambours du Sanyanga.
Sobrement mis en perspective par le trait de Gaël Séjourné et les couleurs de Jean Verney, ce dernier album met résolument le continent noir à l’honneur et confère à ses planches l’odeur et la saveur des grands safaris du XXème siècle.
Avec ses allures de huis clos par la pudeur de ses sentiments ou de superproduction cinématographique par ses décors grandioses, cet ultime volet clôt superbement une histoire particulièrement prenante.
I had a father in Africa aurait pu conclure Anna, en écho à Karen Blixen !