Chronique sur l'opus 1 de Confessions d'un canard sex-toy : Préliminaires
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© Ankama Éditions 2013 Poitevin & Chantilly |
Si Dieu créa la femme, il semblerait qu’il ait également
pensé à lui offrir quelques animaux de compagnie. Ainsi, certaines auraient une
vibrante affection envers de petits anatidés, noirs et en plastique !
Les confessions d’un canard sex-toy offre à Arnaud
Poitevin et Mickaël Roux un petit intermède récréatif. Derrière un pseudo à la
consonance toute féminine, les deux auteurs s’adonnent à une série de gags
graphiques, généralement d’une demie page, organisés autour de Sigmund, un
jouet sexuel un rien intro…spectif qui débat sur la finalité de ses ébats avec
Elise (sa confidente de vache), et la jolie Milly Chantilly, jeune femme qui
trouve auprès de son palmipède fétiche, un ludique substitut à ses pulsions
libidinales.
Sans véritable
scénario, cette friandise est une succession de saynètes humoristiques dont les
chutes se jouent des mots et se nourrissent d'expressions équivoques. En
perpétuant une longue tradition littéraire et graphique d’albums très…
féminins, écrits par des hommes, cette compilation aborde de manière frivole,
mais sans jamais sombrer dans le graveleux ou le vulgaire, un sujet qui fait
fantasmer la gent masculine : l’intimité de l’alcôve de ces dames une fois la
porte refermée.
Vite parcourues, ces quarante-six planches dont le trait
n’est pas sans rappeler les productions vectorielles d’Arthur de Pins, seront
propices à quelques sourires pleins de sous-entendus pour peu qu'elles soient
lues à deux !
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