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© Le Lombard 2013
Gabor & Raule
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Isabellae tient de son père sa science du daishō. Siuko, elle, a hérité des pouvoirs noirs de leur mère. Depuis la bataille de Dan-no-ura, il y a sept ans, les deux adolescentes sont séparées. Sur le chemin qui doit la mener à sa sœur, Isabellae fera une bien curieuse rencontre, qui donnera peut-être un sens à sa vie et lui fera oublier ses fantômes comme son passé.
Après avoir œuvré sur Jazz Maynard, Raule se lance dans une autre aventure avec Gabor. Exit les banlieues de Barcelone, puisque le scénariste espagnol a posé sa plume au Japon, à la fin du XIIème siècle. S’ensuit un scénario étrange mêlant quête identitaire, combats féroces, magie et fantastique, voire un brin de mysticisme. Au final, l’ensemble se cherche quelque peu. Tout particulièrement en ce qui concerne la séquence qui fera immanquablement écho au Chant des Stryges et qui vaut son titre à l’album. Des plus surprenantes au pays des Kamis, cette référence biblique apparaît pour le moins anachronique sauf à démontrer, de manière très allégorique, la force de caractère du personnage principal ! Le prochain opus, Mer de cadavres permettra peut-être d’en saisir tout l’intérêt !
Coloriste sur Curiosity Shop - avec Montse Martin au crayon - Gabor signe le dessin de cette série. Avec une approche très paysagée des décors qui n’est pas sans rappeler certaines estampes… japonaises, le graphiste abandonne tout académisme lorsqu’il s’agit de rendre compte des échauffourées. Priorité à l’efficacité à travers un trait plus simple, plus épuré, mieux à même de traduire la vivacité avec laquelle l’héroïne se sert de son sabre. Tout juste pourrait-on regretter un trait parfois trop marqué sur les silhouettes.
Après avoir œuvré sur Jazz Maynard, Raule se lance dans une autre aventure avec Gabor. Exit les banlieues de Barcelone, puisque le scénariste espagnol a posé sa plume au Japon, à la fin du XIIème siècle. S’ensuit un scénario étrange mêlant quête identitaire, combats féroces, magie et fantastique, voire un brin de mysticisme. Au final, l’ensemble se cherche quelque peu. Tout particulièrement en ce qui concerne la séquence qui fera immanquablement écho au Chant des Stryges et qui vaut son titre à l’album. Des plus surprenantes au pays des Kamis, cette référence biblique apparaît pour le moins anachronique sauf à démontrer, de manière très allégorique, la force de caractère du personnage principal ! Le prochain opus, Mer de cadavres permettra peut-être d’en saisir tout l’intérêt !
Coloriste sur Curiosity Shop - avec Montse Martin au crayon - Gabor signe le dessin de cette série. Avec une approche très paysagée des décors qui n’est pas sans rappeler certaines estampes… japonaises, le graphiste abandonne tout académisme lorsqu’il s’agit de rendre compte des échauffourées. Priorité à l’efficacité à travers un trait plus simple, plus épuré, mieux à même de traduire la vivacité avec laquelle l’héroïne se sert de son sabre. Tout juste pourrait-on regretter un trait parfois trop marqué sur les silhouettes.
L’homme nuit illustre parfaitement cette nouvelle génération d’auteurs qui sait renouveler le franco-belge en lui insufflant une vision métissée alliant les codes du manga et de l’animation. Graphiquement, le résultat ravira les adulescents, amateurs de katana !
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