tag:blogger.com,1999:blog-13748133417163225632024-03-05T13:58:33.711+01:00Les chroniques BD de Dix-SeptUnknownnoreply@blogger.comBlogger801125tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-23428402670036809282020-02-22T11:05:00.000+01:002020-02-22T11:05:02.016+01:00FLIPETTE ET VENERE<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_385581.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="588" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_385581.jpg" width="235" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Flipette-et-Venere-385581.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">© Delcourt 2020 : Andreae</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Axelle est tombée de scooter et,
comble de malchance, son artiste de sœur se sent obligée de lui servir
de nounou. Pleine de bon sentiment et un brin déconnectée des réalités,
Clara va découvrir les joies de la colocation avec une cadette en
rupture de ban… </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Nouvelle venue dans le monde de la bande dessinée, mais
pas étrangère au milieu, Lucrèce Andreae possède un curriculum vitae des
plus flatteurs où les écoles de renom se mêlent aux prix prestigieux.
Mais est-ce suffisant pour réussir un premier album ? </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Au travers des
trajectoires entrecroisées d’une fratrie, <i>Flipette et Vénère</i> s’attache
aux questions comme aux choix d’une génération qui se cherche ! Même si
Clara navigue dans le compromis tandis qu'Axelle ne jure que par
l'action, les deux jeunes femmes - chacune à leur manière - tâtonnent,
se rassurent dans leurs certitudes en occultant leurs doutes et se
construisent - via la photographie ou l’engagement social - une
légitimité à exister. Leur rencontre va les amener à s’interroger sur ce
qu’elles sont... l’une pour l’autre ou pour ceux qui les entourent, et
ainsi, à se bâtir un avenir à leur mesure. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">À l’évidence, Lucrèce
Andreae, maîtrise son dessin comme son scénario, et son trait aux aplats
colorés est d’une sobriété pleine de sincérité. D’apparence fragile, il
cerne cependant avec force et simplicité ses personnages grâce à une
palette d’expressions parfaitement rendues. Ainsi, les trois cent
quarante planches de ce roman graphique s’écoulent sans à-coups grâce,
notamment, à un découpage et une mise en page qui s’essayent à de
nombreuses variations, ne laissant de la sorte aucune place à la
monotonie. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Sans propos grandiloquents ou poncifs intellectualisés,
Lucrèce Andreae fait sienne la quête de sens des <i>millennials</i>. La
première belle surprise de l’année qui, il est vrai, ne fait que
commencer ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-15367500336111373452020-02-22T10:57:00.001+01:002020-02-22T10:57:19.003+01:00COULEURS DE L'INCENDIE<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_382065.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="509" data-original-width="400" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_382065.jpg" width="251" /></a></span></span></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Couleurs-de-l-Incendie-382065.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Rue de Sèvres 2020 : Lemaitre & De Metter</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Couleurs de l'incendie </i>s’inscrit dans la continuité du prix Goncourt
2013, Au revoir là-haut, qui a déjà fait l’objet d’une adaptation
dessinée par Christian de Metter en 2015, sans évoquer le film d’Albert
Dupontel. De plus, il paraît alors que sort Miroir de nos peines,
dernier volet de la trilogie de Pierre Lemaitre. Difficile, dès lors, de
parler de l’album pour lui-même, sans l’inscrire dans un ensemble plus
vaste ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Au lendemain de la Grande Guerre, Madeleine se retrouve
légataire d’une fortune qui fait la convoitise de ses proches. Aveuglée
par l’accident de son fils, elle finira ruinée et n’aura de cesse de
faire tomber ceux qui ont œuvré à sa chute. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Prenant comme fil narratif
une voix off qui ponctue les diverses étapes du récit, <i>Couleurs de
l’Incendie</i> fait référence, de manière romancée, à des événements pas si
lointains dont, de nos jours, bien peu se souviennent. Toutefois,
les turpitudes humaines semblent devoir conserver, quelles que soient la
latitude ou l’époque, une constance universelle et ce qui vaut
aujourd’hui prévalait déjà hier. La bande dessinée possède ses codes et
il est parfois difficile de rendre compte de la multiplicité des rapport
humains comme peut se le permettre la littérature. Dans le cas
d’espèce, sur plus de cent soixante-dix planches, Pierre Lemaitre a
toutefois le loisir de développer la personnalité de ses nombreux
personnages et de multiplier les séquences au détriment, peut-être, de
la complexité de la vengeance de Madeleine, ou du moins, de sa mise en
œuvre ! En écho, le trait de Christian de Metter excelle dans cette
ambiance d’Entre-deux Guerres en donnant aux protagonistes une vrai
carnation et en baignant le tout d’une lumière terme et en demi-teinte,
illustration des jours sombres… présents et à venir. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Couleurs de
l'incendie</i> est de ces albums qui valent par l’immersion
cinématographique à laquelle ils invitent leur lectorat, tout en
respectant le contexte historique au sein duquel ils sont censés se
dérouler. Une façon de ne pas réécrire l'Histoire !</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-1901991326499551002020-02-22T10:49:00.000+01:002020-02-22T10:49:10.442+01:00SHI<span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i><b>4. Victoria</b></i></span></span><br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_383083.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="606" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_383083.jpg" width="242" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Shi-Zidrou-Homs-Tome-4-Victoria-383083.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Dargaud 2020 : Zidrou & Homs</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Surgis des bas-fonds de Londres, trois démons anéantissent les
velléités guerrières d’une Angleterre aussi victorienne que revancharde… </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Fiction fantastique dans un contexte historique autant que
contemporain, <i>Shi</i> clôture son premier cycle avec <i>Victoria</i>. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Tel la patine
du temps qui ne laisse persister que l’essentiel, Zidrou réduit
progressivement ses personnages à leurs plus bas instincts. Aussi, là où
d’aucuns auraient fait triompher l’amour et l’harmonie, il ne subsiste
ici que haine et désolation. Toutefois, le scénariste belge s’essaye à
apporter une lueur d’espoir par quelques pointes d’humour sarcastique,
voire de tendresse, mais – ironie du sort – celles-ci entrent finalement
en dissonance avec le sens du récit et induisent une discontinuité dans
le crescendo dramatique de ce dernier. Porté par une couleur
crépusculaire où les jeux de pénombres permettent de belles métaphores
graphiques, le trait de Homs excelle - comme à son habitude - dans le
mouvement et la dramaturgie, mais convainc moins aisément lorsqu’il
s’agit d’exprimer les bons sentiments.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Graphiquement toujours aussi
abouti, <i>Victoria</i> semble - au prix d’un dénouement aussi elliptique
qu’amer - vouloir solder le passé pour pouvoir remonter le fil le temps…</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-47899568497025123732020-02-22T10:40:00.002+01:002020-02-22T10:40:29.679+01:00SUR LA ROUTE DE WEST<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_382243.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="592" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_382243.jpg" width="236" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Sur-la-route-de-West-382243.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Gallimard 2020 : Walden</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Béa et Lou errent sur des routes
imaginaires, à la recherche d’elles-mêmes et de West, car il faut bien
ramener Diamant chez elle ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i>Sur la route de West</i> est la dernière graphic
novel de la prolifique Tillie Walden. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Certains albums demandent une
empathie qui n’est pas innée, car malgré toute la bonne volonté du
monde, il est parfois difficile de s’affranchir de ses a priori, afin de
comprendre, sans interpréter outre mesure, un propos par trop
personnel. Il y a aussi cette réserve à s’immiscer, dans l’intimité
d’une autrice pour qui ce one-shot prend des airs de catharsis, car une
nouvelle fois… Tillie fait du Walden ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Structuré, dans sa première
moitié, comme un road-movie, ce récit glisse progressivement vers
l’abstraction, non sans rappeler, à certains égards, <i>Alice au pays des
Merveilles</i>. Quoi qu’il en soit, cette fuite dans un Texas évanescent et
des passés douloureux trouve rapidement ses limites pour qui n’est pas
en capacité d’apprécier la parabole waldienne. Reste que, techniquement,
le graphisme minimaliste est servi par une mise en page pleine
d’inventivité et des couleurs d’une simplisme complexité, ce qui laisse
au plus grand nombre un espace de liberté à investiguer. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Tillie Walden
cultive, avec talent et créativité, une rhétorique militante et
névrotique dont elle semble prisonnière. Pourquoi ne pas explorer
d’autres manières de concevoir les différences, ne serait-ce que dans la
complémentarité ?</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"> </span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-36160296163230941362020-02-22T10:33:00.000+01:002020-02-22T10:33:17.212+01:00ANGEL WINGS<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-large;"><i><b><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">6. Atomic</span></b></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i><b> </b></i></span></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_378949.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="594" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_378949.jpg" width="237" /></a></span></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Angel-Wings-Tome-6-Atomic-378949.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Paquet 2019 : Yann & Hugault</span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Maureen est-elle une victime ou a-t-elle trahi ? Angela est sur
Tinian pour le savoir. Mais qu’importe le destin d’une femme face à l’un
des secrets les mieux gardés d’Amérique ? </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Troisième et dernier volet du
cycle <i>Pacific</i>, <i>Atomic</i> met un point final aux interrogations de la plus
pulpeuse des WASP. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les manières pour clôturer une histoire sont
nombreuses, mais quel que soit le procédé retenu, il convient
généralement de refermer les portes et d’éteindre la lumière. Dans le
cas présent, Yann claque celles qui peuvent l’être et, à grand renfort
de <i>flashbacks</i>, explicite celles qui demandent un tant soit peu de
précision. En procédant de la sorte, il dynamite la linéarité de son
récit en une succession de séquences, tout en maintenant fermement le
manche pour amener le lecteur vers un épilogue, à montrer dans les
écoles de scénaristes. Cela étant, et sauf à jouer sur le second degré
ou le remake des films de propagande chers à l’Oncle Sam, le spectacle
est par trop stéréotypé jusque dans l’émotion et semble ne faire sens
que pour donner à Romain Hugault matière à démontrer sa parfaite
technicité ! Aussi bien dessiné soit-il, le crash d’un B29 au décollage –
comme à l’atterrissage - doit s’inscrire dans le fil du récit, au
risque de n’être considéré que comme une excuse à quelques planches,
certes des plus réussies, mais sans réel intérêt narratif. Quoi qu’il en
soit, le duo délivre à nouveau un album qui comblera d'aise les
amateurs d'empennage et de carénage de toutes sortes, mais laissera sur
le tarmac ceux qui auraient voulu voir en Angela une égérie du
<i>touch-and-go</i> plutôt que du <i>push-up</i>. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i>Atomic</i> met un terme à l’escapade
dans les eaux turquoises du Pacifique de l’ex-Wasp et il se murmure
désormais qu’elle aurait pour dessein de s’envoler vers un pays aux
matins plus calmes... </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-56154059001210114492020-02-22T10:24:00.003+01:002020-02-22T10:24:54.542+01:00LADY MECHANIKA<div style="text-align: justify;">
<i><b><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">6. La belle dame sans merci</span></span></b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i><b><span style="font-size: x-large;"> </span></b></i> </span></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_376349.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="522" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_376349.jpg" width="208" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Lady-Mechanika-Tome-6-La-Belle-dame-sans-merci-376349.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Glénat 2019: Chen & Benitez</span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Poème de John Keats, <i>La Belle Dame sans merci</i> donne également son titre
au sixième opus des aventures biomécaniques de la belle lady Mechanika
et ce n’est pas que pure coïncidence ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Les limites sont faites pour être
dépassées et il semblerait que Glénat Comics ait décidé de faire
exploser celles du mercantilisme puisque ce nouveau cycle ne se compose,
encore une fois, que de trois épisodes, annualisation des sorties
oblige. Alors pour donner une consistance minimum à l’ensemble, nombre
de bonus sous forme de planches crayonnées ou encrées ainsi que les
inamovibles variant covers sont copieusement adjointes ! Visiblement,
Lady Mechanika fait figure de poule aux œufs d’or pour un éditeur qui
multiplie les rééditions, les éditions grand format ou bien limitées
comme d’autres les petits pains… épuisant méticuleusement la capacité
contributive d’un lectorat addict ou à la mémoire courte. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">La bonne
nouvelle est que Joe Benitez ayant choisi d’inviter certains de ses
confrères à intervenir sur sa série, il augmente potentiellement les
fréquences de sorties et donc, mécaniquement, le contenu de leur
compilation annuelle. Ainsi, Brian Ching (<i>Supergirl</i>, <i>Star Wars</i>)
intervient sur l’escapade espagnole de la brune égérie mécanique
(prévues en cinq épisodes).</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-44001965911233883812019-12-15T19:01:00.000+01:002019-12-15T19:01:30.485+01:00MARSHAL BASS<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: x-large;"><i><b>5. L'ange de Lombard street</b></i></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_376694.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="598" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_376694.jpg" width="239" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Marshal-Bass-Tome-5-L-ange-de-Lombard-street-376694.html" rel="nofollow" target="_blank">© Delcourt 2019 - Macan & Kordey</a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Vivre dans l’Ouest n’a jamais été une sinécure pour un ancien esclave ;
sur la coté Est non plus d’ailleurs… même lorsque l’on est devenu un
Marshall des États-Unis. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Mais qu’a fait River Bass au bon Dieu pour
devoir frayer avec ce que l’Humanité produit de pire ? </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Darko Macan n’est
jamais très tendre avec son héros et sa propension à le plonger dans
les situations les plus dures, voire les plus sordides, flirte avec le
sadisme… sauf à ne plus croire en son prochain. Si, pour le scénariste
serbe, les vastes espaces du nouveau monde mettent à dure épreuve
l’humanité de chacun, il semblerait que, derrière les façades
respectables de Philadelphie, la situation ne soit guère plus
reluisante, malgré leur apparente respectabilité. Quels que soient les
circonstances ou le lieu, Darko Macan se délecte à montrer l’Amérique
naissante sous son plus mauvais jour et L’ange de Lombard Street ne fait
pas exception. Mythe ou fantasme, la situation décrite n’en demeure pas
moins réaliste et derrière une apparente tendance à noircir le tableau,
le lecteur devine une part de vérité. Bass n’est pas meilleur que ceux
qu’il poursuit, il tente seulement de survivre en préservant un minimum
de valeurs, et sans guère d’illusions. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Pour servir ce récit dans sa part
de démesure, le trait d’Igor Kordey fait merveille, notamment lors des
séquences muettes où seul le dessin a charge de donner rythme et sens au
fil du récit. Ainsi, l’osmose est parfaite entre ce que le scénario
veut transmettre et ce que les planches laissent paraître, largement
aidées en cela par les « éclairages » et la mise en couleurs
crépusculaire de Nicola Vitković. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Dans un final superbe, River Bass,
ravalant aigreur et rancœur regagne l’Arizona, inconscient du danger qui
désormais plane au-dessus de sa tête…</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAACYAAAAlCAYAAAAuqZsAAAAAAXNSR0IArs4c6QAAAARnQU1BAACxjwv8YQUAAAAJcEhZcwAADsMAAA7DAcdvqGQAAApbSURBVFhHzZdrjF1VFcf/55z7vnNn5s5MZ4aZyrSUTiuhLbSWRwFbiEKFRgWsSvADGuID1ET5oIEPJhr5IoaowWf4QIggJiYWFGxHJRoIVqx90Xba0nZaGOZ578zc13mf43/tc+7QSQsthQ+udnWfx95r//Z/rb3vqRaGIf4f7R3BdvZ0PpYwzTvTjtuTMnQkEgkEhhFaicTRyyfLK+Ju52X/WdT+ZNrztqQ9vx1BiCDwUU9qfs/d6+zFv3glH3dbYGcF25vPmPkwzBQ6OpFfvRapJcugGQmEY2Pwjx5EozSBsuuUlk+UuuIhZ7XdSxc/3lav31PMFfTswHIYl62CxphhvYYTO55B/70rMfnUPswcrx9eW55bGQ9TtgBs59KLH2mbGH+go7ML7Xd+AYktnwUYSEzTNIR0zM4i+Nt2+M89hdnpsXCite0Hqw8e+Z7qdJodGuj7d6fnrW+7fC0Sd90Lbd16aNkMQPWRNHDg4ftwyWfyMF45jMkf7UXZ86pramZrPHwh2HA+E3ZedBGK9z8AbekgEPoAZaf2vJYeBNOMqKVq9hM/x8yxo5gutj+85vCJh6SH2IG+7v3trnN5x22fRupTnwcSSVkZnVBUHskUTu74MZZ85xJm4RDc33Rj7PEnMaNpE2srjV6JMQ+2t5CbaQnR3nvf/UgsXgx5HPAf9V6B0dnqvNf4iPohtC3MPP00KsePYYXjc2ZgT2/XPwrl2Y923nE7chtuQKgThn0DjtD0CC7kI+/SPWi5PoewMoLwQBcqP5vC+LZnUenseOLqiel75sFeS2hh6/qrULjxRi6OI2UaFqp6L1B+QAEj9TS5V4Cc0LYx++w2VKvVmrds6e+zhw5/qf2aa5C/ZgPFNVT6VQk0PWEgc62F9E0FxhxGaNWBiglnZz9Gv74NNYZZ07CTCuzVjtZduVp9bcfWrUi2FxVTJJnAEITpDEU1ARNXsLKgCNyv1TD34t/hOy7S/X1o3XA9dAJAFxeFdOgtKSQuySKzMYfkh0XFU4BbRegwnuUCM3WYOx1M/24SA9uPaQpsN3dhJp3KFLd8EgxDEIHiAE9AvBiwCcVred+Ei++d8THYJ0aQXbcOSRa5prOWFJyOIGchuaiOwtUajFVt0LpYcxmpN/I5jD9nsdZqMI9wgbtdlEczLyuwPblUmO3sROHaDTBkcs+D5rkIXQ7ifTOFSjUFFaVSPHom73z4lSr0tlaycEYWuUYwTV3rcD0bfksF3R9LIb2hAK2fqUzzXcNB8EYFU/+s4+SfJ6AfKTHl+ecjsDzBunuQX7UaOtOhuc48WBNKgcRg8ie6Fj8NWox1FMEQSnagqBbXF0fBzFTQd3se6etaeaalWfwWSjvqOP7MG8gbbQiPnISdyj4vyeaJzr1GEJgmd5qJwLIQ8Fo8NCkz75Wz0EPHAtiKR/cO30X3mrTSn7sVTtyX41RfvtNsB5nZFMb/UkVwhPVVasA9YWFyxxz6WpZgUdfFyHCdhpFwFJiT0Cb8Rj2aSIIrkGgyuDaMFtZEwLS6hKeH4lyIUpaTiboa6zGUEqCCWrOPcoITHqq1oPFaG3FQ+y9jjTdQ3e+gUNKRFuErc1FJaOFhBRYmE7s8swGvUVOKyYoliArKiVMDBpxcyNgEj+tPJpdalHqTNKqUx9eSdk3qU0qBfeYBGStkjBQ5K7soxKQN+0CDUEwy5/NLrC8SrZ+Y/a4Cu3aiusXXAjilKZ5LAhWnhoFAT/TwyOggmNXgimMgBcC/anMQSDaCtFKDskFkd/OdLKCpLEQ5yQLdZcF7Y0nop7ggVSYsndkS/EyKDxRfZG4qGThzM3Abjai2GCSQDeC7SCwrILM6h7rL56IKJwyYukDUiHepHLpNVzu5+V4p5iFYkFIutmyieoobZbqmajuoV+HbDWYm9aLwzIM5uex2h3K67OCJrKwxKXitPY3UFT0obuqC2Z7iIcrgnFST802cE2vqVyFKY6QgFy3vJIWisCgmrYw1qVjdRMJ0YJ00gUl+FDATfnUWPjfxFW9WPy4882A3jM7d6iV0prquVPNZcwHbltuWQB/sRfKydvTfPYiKT9kllQpOfhXkyIhada+eE0xa6Ueg0BIg7k5x2VSSXiob/Ot1LoJqsnSc0IXZmjse47wNJma25IdsqbXAhcddaKzqRuHLV/GU5spadfTftRjG5iVcONWUSVTdRKpEHqkkzxRAg4pLrVKp+cNazkPOKj/kOsvAo0pOip7UsPpEbVmMshBs05uVm9100rPY0biyBz0/3QLtIh6OAeuAwHoHMPjQaoRbV8DlfRNCzi/lUthMkUqXzXdUrbkh5o0zBuI8d8VdnkQWvd5S2Bn3UKZO/tPtpesu/Un/mvw3P/SNjdAv5levOcIIXLkUtZz5EtVqQelPJVi/2sePuHEqwRRGw5WFzRs58VUr/6jfC4RUSIGx9QkkYGYyaX/kDYdfkW/bArC5oS8+kenMbEn25DqgzXB0hbG5ckLJwad+liS8R0iHn9qVLNyDrI2dU7D3TcE7+BbCKlMsdjopxwS8F6CQKgmQF7vFb7T1o/J2oSmw/Q8OPpbNBluLfZlFuf5WJIpp6Fn+CCcZKcEx7CPHhPqdJFTQYA1yu1sjdTSGbVRfr8MY9ZEaNWHMsB7nLVJJQUnqGE6g/LRaF2w+t9rad2w8OHNL1P9tOyOVw4+sGOsYyPXmeluQyCdhEE4yog5O14dTsdEYqWLu5QbKu8pIjVTQVguRlEyLNdPXhJK08ZEcBR5rV1RypeD53ExnX7/xWGN51H+hnQEmtvuHK//QPZC6o2VxASl+4OmUW84md85G5fAsRl+Yw8z+SfTNBMix1nVC6Qwj3jS59AVKVGrWk+w+KidQbjo1u/GYXYx6n2nscqZd+dDwneOngl/XR2twqg48fmG6Sqk5vLm9ghEWfIfFXRqroCYWAFGWrhSKoeQ4kD62OK9tglnJpPtuUGJnBRNb9+BrX5k+5TxnT/PHvU6wkonyqyaGj06gjftA4ySu1Ar3ksdW1U4TUDwGknfRORUrZRj+TSfkybvbWVN5uh17dOVkcXFmkTfawEtPT6JensMA05eKU5dgGhMETfD8NOi6bF6Ok2JXh6ekkNeuqMfP7E0j0f+mzmXvqFjTln1ruDukWm45c2rS8Y8YBGnWj7iaVNQQVWIFxW1eS/pk9wmUyzq1FvU+GkU9t50TTMycduv939838NXd1RVGKnuUosAjnbQKTlwAYjhVTwIr0NRHQRW7f7n51dFvq4DnYecFZlXCbfElPneoMRhkcm8pKCn0uPUYSWpIuUDG6RO3i12//cTu8a+pAOdp56yxd7KhFbkJwzK7DUJxbnXQi6v6itWU3em2df1x896p23n7nuyCwcSGBrMlw7Y6BEz+9y8m0eRLWVqv2LX9lj1Tm9WL92jvC0yMcGXdtooCJybRxN22zqHN+6ZvVg8vwN43mNhfCacRTq6VUoX2Fza/NnOr3F+ofSBgYkPLM2XNsYtBW3Ho5n3lC1Zq3gTsg/Lnr+jZdrbn791D/A8aVerWrNP/EwAAAABJRU5ErkJggg==" /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-77756202047938019312019-12-15T19:00:00.000+01:002019-12-15T19:00:05.139+01:00JUSQU'AU DERNIER <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_374030.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="604" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_374030.jpg" width="241" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Jusqu-au-dernier-374030.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">© Bamboo Édition 2019 - Félix & Gastine </span></span><br /><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Russel le sait, ceci est son dernier convoi de Longhorns. Désormais, son
avenir va s'écrire sur quelques acres de terres à cultiver dans le
Montana tout en veillant sur Bennett. Cependant, la route est encore
longue et passe par Sundance… </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Le western est de nouveau à la mode.
Toutefois, comment se démarquer de la (sur)production ambiante ? Dans ce
qui est probablement l’un des albums de l’année, Jérôme Félix et Paul
Gastine retournent aux origines et délaissent le mythe hollywoodien. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Là
où d’aucuns auraient opté pour la série, voire le diptyque, Jérôme
Félix préfère le one-shot ! Dès lors, les difficultés s’accumulent.
D'une part, il lui faut condenser l’essence même du western sur une
pagination, certes en grand format, mais forcément réduite. D'autre
part, il doit convoyer le lecteur dans les grands espaces de l’Ouest
américain en alternant judicieusement les temporalités comme les lieux,
mais aussi éviter les ellipses réductrices afin de prendre le temps de
poser ses personnages sans rompre le fil de l’intrigue… À l’évidence, le
scénariste de l’<i>Héritage du Diable</i> a maîtrisé la quadrature du cercle
et livre là un récit abouti qui sort des classiques sentiers du genre,
sans s’en affranchir totalement. Toutefois, un bon scénario n’est rien
faute d’un excellent dessin et, pour l’heure, Jérôme Félix continue sa
coopération avec Paul Gastine, jeune homme talentueux, mais à l’exigence
chronophage… à une époque où l’urgence est devenue un art de vie ! Quoi
qu’il en soit le résultat est là car le jeune Normand a encore repoussé
ses limites graphiques. Que dire devant le réalisme poignant des
protagonistes, la beauté des décors ou une direction photographique
quasi cinématographique ? </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>In fine</i>, cette histoire ne se lit pas tel un
album de bande dessinée, mais se regarde comme un film. Ce qui est
suffisamment rare pour être mentionné. <i>Jusqu’au dernier</i> laisse les héros
du Far-West aux salles obscures et dépeint superbement la face cachée
d’une Amérique en pleine construction.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> <img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAACYAAAAlCAYAAAAuqZsAAAAAAXNSR0IArs4c6QAAAARnQU1BAACxjwv8YQUAAAAJcEhZcwAADsMAAA7DAcdvqGQAAApbSURBVFhHzZdrjF1VFcf/55z7vnNn5s5MZ4aZyrSUTiuhLbSWRwFbiEKFRgWsSvADGuID1ET5oIEPJhr5IoaowWf4QIggJiYWFGxHJRoIVqx90Xba0nZaGOZ578zc13mf43/tc+7QSQsthQ+udnWfx95r//Z/rb3vqRaGIf4f7R3BdvZ0PpYwzTvTjtuTMnQkEgkEhhFaicTRyyfLK+Ju52X/WdT+ZNrztqQ9vx1BiCDwUU9qfs/d6+zFv3glH3dbYGcF25vPmPkwzBQ6OpFfvRapJcugGQmEY2Pwjx5EozSBsuuUlk+UuuIhZ7XdSxc/3lav31PMFfTswHIYl62CxphhvYYTO55B/70rMfnUPswcrx9eW55bGQ9TtgBs59KLH2mbGH+go7ML7Xd+AYktnwUYSEzTNIR0zM4i+Nt2+M89hdnpsXCite0Hqw8e+Z7qdJodGuj7d6fnrW+7fC0Sd90Lbd16aNkMQPWRNHDg4ftwyWfyMF45jMkf7UXZ86pramZrPHwh2HA+E3ZedBGK9z8AbekgEPoAZaf2vJYeBNOMqKVq9hM/x8yxo5gutj+85vCJh6SH2IG+7v3trnN5x22fRupTnwcSSVkZnVBUHskUTu74MZZ85xJm4RDc33Rj7PEnMaNpE2srjV6JMQ+2t5CbaQnR3nvf/UgsXgx5HPAf9V6B0dnqvNf4iPohtC3MPP00KsePYYXjc2ZgT2/XPwrl2Y923nE7chtuQKgThn0DjtD0CC7kI+/SPWi5PoewMoLwQBcqP5vC+LZnUenseOLqiel75sFeS2hh6/qrULjxRi6OI2UaFqp6L1B+QAEj9TS5V4Cc0LYx++w2VKvVmrds6e+zhw5/qf2aa5C/ZgPFNVT6VQk0PWEgc62F9E0FxhxGaNWBiglnZz9Gv74NNYZZ07CTCuzVjtZduVp9bcfWrUi2FxVTJJnAEITpDEU1ARNXsLKgCNyv1TD34t/hOy7S/X1o3XA9dAJAFxeFdOgtKSQuySKzMYfkh0XFU4BbRegwnuUCM3WYOx1M/24SA9uPaQpsN3dhJp3KFLd8EgxDEIHiAE9AvBiwCcVred+Ei++d8THYJ0aQXbcOSRa5prOWFJyOIGchuaiOwtUajFVt0LpYcxmpN/I5jD9nsdZqMI9wgbtdlEczLyuwPblUmO3sROHaDTBkcs+D5rkIXQ7ifTOFSjUFFaVSPHom73z4lSr0tlaycEYWuUYwTV3rcD0bfksF3R9LIb2hAK2fqUzzXcNB8EYFU/+s4+SfJ6AfKTHl+ecjsDzBunuQX7UaOtOhuc48WBNKgcRg8ie6Fj8NWox1FMEQSnagqBbXF0fBzFTQd3se6etaeaalWfwWSjvqOP7MG8gbbQiPnISdyj4vyeaJzr1GEJgmd5qJwLIQ8Fo8NCkz75Wz0EPHAtiKR/cO30X3mrTSn7sVTtyX41RfvtNsB5nZFMb/UkVwhPVVasA9YWFyxxz6WpZgUdfFyHCdhpFwFJiT0Cb8Rj2aSIIrkGgyuDaMFtZEwLS6hKeH4lyIUpaTiboa6zGUEqCCWrOPcoITHqq1oPFaG3FQ+y9jjTdQ3e+gUNKRFuErc1FJaOFhBRYmE7s8swGvUVOKyYoliArKiVMDBpxcyNgEj+tPJpdalHqTNKqUx9eSdk3qU0qBfeYBGStkjBQ5K7soxKQN+0CDUEwy5/NLrC8SrZ+Y/a4Cu3aiusXXAjilKZ5LAhWnhoFAT/TwyOggmNXgimMgBcC/anMQSDaCtFKDskFkd/OdLKCpLEQ5yQLdZcF7Y0nop7ggVSYsndkS/EyKDxRfZG4qGThzM3Abjai2GCSQDeC7SCwrILM6h7rL56IKJwyYukDUiHepHLpNVzu5+V4p5iFYkFIutmyieoobZbqmajuoV+HbDWYm9aLwzIM5uex2h3K67OCJrKwxKXitPY3UFT0obuqC2Z7iIcrgnFST802cE2vqVyFKY6QgFy3vJIWisCgmrYw1qVjdRMJ0YJ00gUl+FDATfnUWPjfxFW9WPy4882A3jM7d6iV0prquVPNZcwHbltuWQB/sRfKydvTfPYiKT9kllQpOfhXkyIhada+eE0xa6Ueg0BIg7k5x2VSSXiob/Ot1LoJqsnSc0IXZmjse47wNJma25IdsqbXAhcddaKzqRuHLV/GU5spadfTftRjG5iVcONWUSVTdRKpEHqkkzxRAg4pLrVKp+cNazkPOKj/kOsvAo0pOip7UsPpEbVmMshBs05uVm9100rPY0biyBz0/3QLtIh6OAeuAwHoHMPjQaoRbV8DlfRNCzi/lUthMkUqXzXdUrbkh5o0zBuI8d8VdnkQWvd5S2Bn3UKZO/tPtpesu/Un/mvw3P/SNjdAv5levOcIIXLkUtZz5EtVqQelPJVi/2sePuHEqwRRGw5WFzRs58VUr/6jfC4RUSIGx9QkkYGYyaX/kDYdfkW/bArC5oS8+kenMbEn25DqgzXB0hbG5ckLJwad+liS8R0iHn9qVLNyDrI2dU7D3TcE7+BbCKlMsdjopxwS8F6CQKgmQF7vFb7T1o/J2oSmw/Q8OPpbNBluLfZlFuf5WJIpp6Fn+CCcZKcEx7CPHhPqdJFTQYA1yu1sjdTSGbVRfr8MY9ZEaNWHMsB7nLVJJQUnqGE6g/LRaF2w+t9rad2w8OHNL1P9tOyOVw4+sGOsYyPXmeluQyCdhEE4yog5O14dTsdEYqWLu5QbKu8pIjVTQVguRlEyLNdPXhJK08ZEcBR5rV1RypeD53ExnX7/xWGN51H+hnQEmtvuHK//QPZC6o2VxASl+4OmUW84md85G5fAsRl+Yw8z+SfTNBMix1nVC6Qwj3jS59AVKVGrWk+w+KidQbjo1u/GYXYx6n2nscqZd+dDwneOngl/XR2twqg48fmG6Sqk5vLm9ghEWfIfFXRqroCYWAFGWrhSKoeQ4kD62OK9tglnJpPtuUGJnBRNb9+BrX5k+5TxnT/PHvU6wkonyqyaGj06gjftA4ySu1Ar3ksdW1U4TUDwGknfRORUrZRj+TSfkybvbWVN5uh17dOVkcXFmkTfawEtPT6JensMA05eKU5dgGhMETfD8NOi6bF6Ok2JXh6ekkNeuqMfP7E0j0f+mzmXvqFjTln1ruDukWm45c2rS8Y8YBGnWj7iaVNQQVWIFxW1eS/pk9wmUyzq1FvU+GkU9t50TTMycduv939838NXd1RVGKnuUosAjnbQKTlwAYjhVTwIr0NRHQRW7f7n51dFvq4DnYecFZlXCbfElPneoMRhkcm8pKCn0uPUYSWpIuUDG6RO3i12//cTu8a+pAOdp56yxd7KhFbkJwzK7DUJxbnXQi6v6itWU3em2df1x896p23n7nuyCwcSGBrMlw7Y6BEz+9y8m0eRLWVqv2LX9lj1Tm9WL92jvC0yMcGXdtooCJybRxN22zqHN+6ZvVg8vwN43mNhfCacRTq6VUoX2Fza/NnOr3F+ofSBgYkPLM2XNsYtBW3Ho5n3lC1Zq3gTsg/Lnr+jZdrbn791D/A8aVerWrNP/EwAAAABJRU5ErkJggg==" /></span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-33794578089421451942019-12-15T18:56:00.000+01:002019-12-15T18:56:43.029+01:00DANS LES FORETS DE SIBERIE<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_377554.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="571" height="200" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_377554.jpg" width="142" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Dans-les-forets-de-Siberie-377554.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;">© Casterman 2019 - Dureuil</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Est-ce l’approche de l’hiver qui fait que les grandes étendues froides
et blanches ont le vent en poupe ? Après<i> La marche</i> de Régis Penet en
août, voici que Casterman s’enfonce à son tour dans la froidure de la
Sainte Russie avec <i>La fin du monde en trinquant</i> et<i> Dans les forêts de
Sibérie</i>. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Inspiré de la retraite de Sylvain Tesson sur les berges du lac
Baïkal en 2010, ce roman graphique décline, après un reportage et un
film, l’échappée sibérienne de l’écrivain voyageur. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Pour qui ne goûte
pas au plaisir des voyages immobiles ou qui est réfractaire aux crises
érémitiques, cet album n’est pas forcément un ouvrage des plus
conseillés. D’aucuns voudront considérer la démarche de l'aventurier
comme une volonté de revenir à l’essentiel, d’introspecter sa force
intérieure, de redécouvrir la maîtrise du temps et de l’espace… au fil
des secondes qui s’écoulent, seul, ou des pas qu’il faut faire, par
-30°C, pour ne plus l’être. En cela, ils seront probablement en phase
avec la finalité première de cette retraite sciemment préparée.
Quoiqu’il en soit, la dimension humaine comme la grandeur des paysages
peinent à transparaître à travers un récit qui égrène six mois
d’isolement réglés avec la régularité d’un métronome. Les planches de
Virgile Dureuil défilent comme les jours, mais si la neige, les
promenades, les corvées de bois ou d’eau, la vodka ou quelques rares
visites suffisent peut-être à remplir l’espace vacant de la page
blanche, ils n’arrivent cependant pas à lui conférer une véritable
dimension existentielle. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Une fois lu, <i>Dans les forêts de Sibérie</i> tient
plus du carnet de voyage que du périple initiatique, effleurant
seulement l’essentiel… mais après tout l’essentiel n’est-il pas de ne
penser à rien si ce n’est de s’abriter de la morsure du froid et de
profiter de la chaleur de la vodka ?</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-23283684314573802372019-12-15T18:50:00.000+01:002019-12-15T18:50:31.170+01:00VERTIGES<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_379753.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="601" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_379753.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bdgest.com/chronique-9616-BD-AUT-Rochette-Vertiges.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">© Daniel Maghen 2019 - Rochette</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div class="chronique" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">D’aucuns la trouvent
belle et la chantent, d’autres préfèrent la descendre sur un chariot de
foin. Il y a ceux qui les gravissent parce qu’elles sont là et parmi la
multitude des amoureux de montagne, il y a Jean-Marc Rochette et ses
<i>Vertiges</i>. </span></div>
<div class="chronique" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="chronique" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Au fil des pages, au gré des planches, cet artbook édité par
Daniel Maghen invite, par l’intermédiaire de Rebecca Manzoni, à la
découverte d’un auteur qui, depuis <i>Edmond le cochon</i> ou ses publications
dans (À Suivre), n’en finit pas de marquer le paysage de la BD
française. Au cours d’un interview, le dessinateur isérois se livre sur
son enfance, sa carrière, ses doutes quant à la maîtrise de son trait,
le sens de sa peinture ou son plaisir d’écrire, et parle (avant tout) de
son amour pour cette montagne qui a failli le tuer, mais qui demeure sa
raison de vivre. </span></div>
<div class="chronique" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="chronique" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Des recherches de <i>Terminus </i>aux planches du <i>Loup</i> en
passant par ces peintures où l’abstraction des formes libère la
puissance des émotions que suscitent les sommets, <i>Vertiges</i> constitue un
cadeau idéal à glisser sous le sapin. </span></div>
<div class="chronique" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-2088617130092367872019-12-15T18:35:00.001+01:002019-12-15T18:35:34.348+01:00LA MYSTERIEUSE AFFAIRE AGATHA CHRISTIE<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_375741.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="599" height="200" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_375741.jpg" width="149" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Mysterieuse-affaire-Agatha-Christie-375741.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;">© Vents d'Ouest 2019 - Van den Heuvel & Jacqmin</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le 3 décembre 1926, Agatha Christie disparaissait mystérieusement !
Durant douze jours, personne ne sut ce qu’elle ne fit ni où elle était…
même pas elle ? C’est cette énigme, jamais élucidée, qui sert d’alibi à
Chantal van den Heuvel et Nina Jacqmin pour écrire La mystérieuse
affaire Agatha Christie. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Ni véritable biographie et
encore moins fiction, cet album s’attache plutôt à la personnalité, à
travers ses blessures et doutes, d’une auteure sur laquelle tout a été
dit et écrit. Le parti pris est celui de l’imagination qui, de l’enfance
à l’âge adulte, confère à celle ou celui qui en est dotée la capacité
d’aller là où personne ne va ! Le rêve peut être une forme de fuite,
mais pour la scénariste belge, il n’est question que d’évasion.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Rigoureux
dans la structuration de ses planches, mais doux par ses couleurs et le
trait, ce récit permet d’appréhender la célèbre écrivaine en dehors de
son art et constitue une occasion de renouer avec celle dont l’œuvre a
marqué son temps et peut-être ceux qui suivront ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-33109656074056176742019-12-15T18:30:00.000+01:002019-12-15T18:36:50.463+01:00LE SCORPION<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-large;"><i><b><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">12. Le mauvais augure</span></b></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"><i><b> </b></i></span></span></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_377352.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_377352.jpg" width="239" /></a></span></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Scorpion-Tome-12-Le-Mauvais-Augure-377352.html" rel="nofollow" target="_blank">© Dargaud 2019 - Desberg & Marini</a></span></span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Le secret des Trebaldi n’est plus et avec lui le Scorpion !</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Ce
douzième opus met fin à la coopération du duo Desberg & Marini qui,
depuis près de vingt ans, veille sur la destinée du faiseur de reliques,
pilleur des cœurs et, à ses heures perdues, redresseur de torts. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Les vieux couples ont leur histoire sur lesquelles eux seuls peuvent
revenir. Quoi qu’il en soit, ce dernier album scelle la fin de leur
héros et si celui poursuivra certainement ses pérégrinations, il ne
saurait en être qu’autrement.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Avec le temps, Enrico Marini a
acquis une maîtrise telle qu’il aborde désormais son dessin non pas avec
un souci de précision mais d’expression et même si, pour certains, le
trait perd en minutie, il faut convenir qu’il conserve une dynamique et
une expressivité jusque dans sa mise en couleur qui est la marque de la
maturité. Quant à Stephen Desberg, en scénariste avisé, il prend soin de
refermer consciencieusement toutes les portes, tout en veillant à laisser une fenêtre ouverte ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Ainsi, s'achève dans le sang et
la traîtrise une aventure longue de douze albums qui a su fortement
contribuer à la renommée de son dessinateur.</span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-28585990014591242522019-11-05T21:50:00.002+01:002019-11-05T21:50:32.035+01:00UNE VIE DE MOCHE<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Une-vie-de-moche-374402.html" imageanchor="1" rel="nofollow" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="770" data-original-width="600" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_374402.jpg" width="249" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Une-vie-de-moche-374402.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Marabulles 2019 : Bégaudeau & Guillard</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="dropcap">G</span>uylaine n’est pas ce qu’il est convenu d’appeler
une jolie femme. En fait, Guylaine est moche…, du moins, elle se voit
comme telle !</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La beauté…, vous avez quatre heures ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Pour leur part, François Bégaudeau et Cécile Guillard s’essayent à
appréhender, au travers d'une existence, cette injonction sociétale en
quelques cent-quatre-vingt-douze planches. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Au gré des années qui passent, Guylaine traine sa « mochitude », utilise
tous les subterfuges pour s'en détacher tout en étant obsédée par cette
perfection corporelle qui se refuse à elle. Le choc, la révolte, la
tristesse, la quête de sens et, enfin, la sérénité… <i>In fine</i>,
Guylaine fera le deuil d’un état de grâce qui l’a ignoré, d’une vie qui
aurait pu être différente si elle avait été de celles sur qui les hommes
se retournent ! Avec subtilité, les dialogues suivent la progression
psychologique d’une héroïne qui ne l’est pas et donne à cette
autobiographie imaginaire toute sa densité et son à-propos, car la force
première de cet album est d’être terriblement humain. Guylaine devient
en fait la porte-parole de cette foule d’invisibles, victimes de la
tyrannie de l’esthétisme. Pour dépeindre un tel sujet, Cécile Guillard
opte pour une mise en couleur monochrome, terne, aux teintes éteintes
sans véritable relief, mais non dénuées de subtiles variations. Le trait
est à l’unisson, volontairement épuré, sans fioriture, axé sur
l’essentiel en évitant l’accessoire et se retrouve au service d’un récit
où le fond prime évidement sur la forme.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i>La vie d’une moche</i> est de ces albums qui amènent à se poser, ne
serait-ce qu’un instant, une foultitude de questions et à regarder le
monde différemment… La vraie beauté est intérieure, dit-on, mais
uniquement pour ceux/celles qui se donnent la peine de la rechercher ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-3577596174725615682019-11-05T21:46:00.001+01:002019-11-05T21:46:44.769+01:00DRACULA<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_375261.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="599" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_375261.jpg" width="239" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/serie-67173-BD-Dracula-Bess.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Glénat 2019 : Bess</span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i>Dracula </i>est né de l’imagination de Bram Stoker… en 1897. Depuis, le
cinéma s’est largement emparé de la singularité d’un personnage qui
cristallise les peurs ancestrales lovées dans l’inconscient collectif.
Dès lors, pourquoi s’atteler à une adaptation dessinée alors que tant
ont été filmées, écrites ou illustrées ? Certainement, le plaisir de
transcrire la complexité d’une créature aussi fantasmagorique que
charismatique, d’un mythe à la fois monstre sanguinaire et victime
expiatoire.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’ancien compagnon de route de Jodorowsky n’est pas un néophyte en
matière puisqu’il s’est fait les dents sur le sujet avec sa trilogie du <i>Vampire de Bénarès</i>.
Mais des Carpates encore moyenâgeux à une Angleterre toute victorienne,
l’ambition est ici différente. Alliant puissance des encrages et
précision dans les envolées gothiques, comme la souplesse et la douceur
dans les transports romantiques, la main de celui qui en un temps se
définissait comme un mercenaire du 9e art maîtrise parfaitement sa
technique et les différents registres émotionnels. Tour à tour dense ou
texturé, mais toujours noir, telle la nuit et l’âme damnée qui la hante,
le graphisme de Georges Bess se joue, en d’esthétiques constructions,
des pleins et des vides pour distiller angoisse et peur. La beauté du
trait est ici un piège, car elle fait oublier la noirceur des desseins
de cette émanation du Mal en transcendant le rapport à la mort, au sexe,
à l’amour qui lie, sur un mode subliminal, le bourreau à ses victimes.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Éternelle source de fascination, Dracula séduit et l’album de Georges
Bess, sur une variation de l’œuvre originelle, en perpétue superbement
le maléfique magnétisme. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-30448866599894460352019-11-05T21:37:00.000+01:002019-11-05T21:37:52.753+01:00GUERILLA GREEN <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_375536.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="644" height="200" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_375536.jpg" width="160" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Guerilla-green-375536.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Steinkis 2019 : Damble & Kalkair</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="dropcap">L</span>e vert est la couleur du moment ! Effet de mode
ou préoccupation de fond, difficile de s’y retrouver dans la diversité
des discours ambiants. <i>Guerilla green </i> apporte sa petite pierre au cairn de l’écologie urbaine, version 2.0.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Reprenons depuis le début. Ophélie Damblé officie sur <i>YouTube</i> où elle prône la reconquista végétale, la <i>seed action </i>et les bombes à chloroplastes. Pour sa part, Cookie Kalkair a déjà sévi en solo sur <i>Pénis de table</i> ou <i>9 derniers mois</i>. Voilà pour les promoteurs de l’affrontement végétalisé. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Question forme, cet album militant - au format atypique et à la
pagination conséquente - mise graphiquement sur des couleurs douces et
un dessin "blog and Co", simple et vivant. Structuré en chapitres qui
renvoient - grâce à un QR code - aux publications de <i>Ta Mère Nature</i>, le propos joue sur le registre du dilettantisme branché. Destiné aux 15 -35 ans connectés et urbains, <i>Guerilla green</i>
a été calibré pour eux : ce one-shot au verbe prolixe et accessible se
consomme donc vite et possède la rémanence d'une vidéo sur <i>Instagram</i>. Si, les fondements historiques du mouvement de <i>Green Guerillas</i>,
la plantation de pommes-de-terre sur les giratoires, les astuces de
grand-mère pour bouturer les plantes en pots ou encore les meilleurs
spots permettant de s’adonner aux joies de la <i>Garden attitude</i> se
veulent autant de bombes à graines lancées dans les plate-bandes
engazonnées d’une génération qui n’a pas oublié les Trente glorieuses,
il faudrait cependant ne pas perdre de vue que nous dégradons une
planète à l’exiguë finitude ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Petite friandise mentholée pour guérilleros du dimanche, <i>Guerilla green</i>
est bien évidement imprimé sur du papier issu de forêts exploitées en
gestion durable sans préciser toutefois la labellisation (FSC, PEFC ou
Écolabel Européen ?), ni indiquer si les encres sont végétales ou
certifier les pratiques RSE de l’imprimeur espagnol, mais cela va de
soi... </span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-3792305997468623312019-11-05T21:31:00.002+01:002019-11-05T21:31:51.361+01:00LES AILES DU SINGE<i><b><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="dropcap">3. Chicago</span></span></span></b></i><br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_373467.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="595" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_373467.jpg" width="237" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Ailes-du-singe-Tome-3-Chicago-373467.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Paquet 2019 : Willem</span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span class="dropcap">C</span>hicago, 1933. La prohibition bat son plein et
l'Exposition universelle va faire exploser la demande en alcool
canadien. Il y a du travail pour ceux qui ne sont pas trop regardants...</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Étienne Willem continue sa visite de l’Amérique de l’Entre-deux-guerres.
Après New-York et Hollywood, voici qu'Harry Faulkner survole les eaux
du lac Michigan. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Depuis Ésope, il est d’usage d’utiliser les animaux pour parler des hommes et des productions comme <i>Le châteaux des animaux</i> ou <i>Les cinq terres</i>
laissent à penser que le procédé n'a pas vieilli et conserve nombre de
ses attraits. Toujours aussi à l’aise avec la gent animale quand il
s’agit de lui donner vie à travers un graphisme qui doit beaucoup à
l’école de l’animation, Étienne Willem (lorsqu’il est question du
scénariste) semble prendre une nouvelle orientation en insufflant sur
son univers quelques onces bien pesées de fantastique !</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Mené telle une grande production cinématographique avec une touche d’auto-dérision providentielle, ce troisième volet des <i>Ailes du Singe</i> est à recommander sans aucune modération. </span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-44613585562913496762019-11-05T21:17:00.001+01:002019-11-05T21:17:50.094+01:00YOKO TSUNO<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-large;"><i><b><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Anges et faucons</span></span></b></i><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i><b> </b></i></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: x-large;"><i><b> </b></i></span></span></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_375004.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="578" height="200" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_375004.jpg" width="144" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Yoko-Tsuno-Tome-29-Anges-et-faucons-375004.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">© Dupuis 2019 : Leloup</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La nostalgie ne serait-elle pas une forme de masochisme ? La sortie du
vingt-neuvième volet des aventures de l’égérie du Soleil levant apporte
son lot de réponses. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il y a deux manières de disserter sur cet album, si
ceci a un sens !</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La première consiste à regretter les années passées et
à se justifier en arguant que les physionomies de tous les personnages,
à commencer par le rôle-titre, sont les victimes d’une approximation
qui tranche singulièrement avec la précision apportée à dessiner les
décors, le Tsar ou une locomotive à vapeur ! La main se fait-elle plus
hésitante lorsqu’il s’agit de l’expressivité d’un visage ? Il est vrai
que la rectitude de l'empennage d’un Handley Page 42 peut se traiter à
la règle ! S’il s’agit d’aborder brièvement le contenu, Yoko a toujours
été une jeune fille bien sous tous rapports, mais avec le temps la vertu
devient naïveté. Ses premiers lecteurs ont vieilli, le monde a évolué,
toutefois la demoiselle demeure figée dans un univers où les méchants ne
le sont pas vraiment et où tout finit bien. Roger Leloup s’en est
expliqué, mais empêche ainsi toute réelle évolution psychologique de son
personnage qui, peu à peu, s’efface au profit de nouveaux protagonistes
bien moins charismatiques. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Cela étant, la seconde façon de considérer
les choses consiste à se réjouir car, imprimé à 100.000 exemplaires,
l'album est actuellement en tête des ventes, preuve par l’exemple que la
divine Nippone suscite encore les passions, récompensant ainsi un
auteur qui a beaucoup compté pour nombre de lecteurs de 7 à 77 ans et
plus. Au passage, il convient de saluer la longévité de Roger Leloup et
son souci à faire plaisir à son lectorat en continuant de lui offrir de
gentilles histoires. L’intention est louable, cependant le résultat ne
possède plus le charme d’antan…</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i>Anges et faucons</i> est l’occasion de
revoir Yoko Tsuno, jeune femme de papier qui, depuis longtemps, n’est
plus la même, mais peine à devenir une autre ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-66964018864048816172019-11-05T21:10:00.000+01:002019-11-05T21:10:12.620+01:00JAZZ MAYNARD<i><b><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="dropcap">7. Live in Barcelona</span></span></span></b></i><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="dropcap"><i><b><span style="font-size: x-large;"> </span></b></i></span></span></span><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372120.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="606" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372120.jpg" width="242" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Jazz-Maynard-Tome-7-Live-in-Barcelona-372120.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Dargaud 2019 : Raule & Roger</span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="dropcap">A</span>près la parenthèse islandaise, Jazz est de
retour à Barcelone. Pour peu la vie serait paisible, si à El Raval la
violence ne suintait des murs… </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il est des histoires qui doivent se finir. Alors, Raule et Roger
prennent soin de refermer toutes les portes du passé du musicien
cambrioleur, même celle de sa prison ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Sur <i>Live in Barcelona</i> où planent la trompette de Chet Baker et la mort, le duo espagnol montre, sans ostentation, toute la maîtrise accumulée depuis <i>Home sweet home</i>.
Alors, à l’heure de se quitter, si la question de savoir ce dont il
faudra se souvenir se pose, et s’il est un choix à opérer, ce sera celui
de ne retenir que l’indéniable puissance de ces encrages qui laissent à
dire que cette série n'a été pensée qu'en noir et blanc.
Avec cet ultime récit, Raule délivre un scénario presque intimiste, une
sorte de huis clos avec la voyoucratie d’El Raval en toile de fond et
les souvenirs du trompettiste dilettante en <i>guest star</i>. Mais une
nouvelle fois, le rouge du sang appelle le noir du deuil ; et, c’est la
fois de trop pour un Jazz Maynard qui, dans les fumées du Cave Canem,
préfère désormais jouer <i>When I Fall in Love</i> plutôt qu’<i>Every Time We Say Goodbye</i> ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">En sept albums, Raule et Roger ont su imposer un personnage, un style, une ambiance. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-76282068418510822582019-11-05T21:04:00.001+01:002019-11-05T21:04:09.147+01:00VASCO<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-large;"><i><b><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">L'or des glaces </span></span></b></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372100.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="600" height="200" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372100.jpg" width="150" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Vasco-Tome-30-L-or-des-glaces-372100.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;">© Le Lombard 2019 : Révillon & Rousseau</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Dernière épopée sur les terres du prince Dimitri qui deviendront au fil
du temps la Grande Russie. Pour l’heure, Vasco souhaite ré-ouvrir de
vieilles voies commerciales, ce qui nécessite nombre d’alliances
locales… </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i>L'or des glaces</i> clôt une série initiée depuis 1983 et riche
aujourd’hui de trente albums. Depuis <i>L’or et le fer</i>, Vasco Baglioni a
mûri, parcouru les contrées connues du Trenceto en long, en large et en
travers, en portant haut la bannières des banquiers siennois et de la
bande dessinée historique. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Cet album dessiné par Dominique Rousseau,
scénarisé par Luc Révillon et mis en couleur par Chantal Chaillet permet
au Toscan de se retirer sur une ultime aventure que n’aurait pas reniée
le père adoptif de Lefranc. Alliance de la rigueur de ligne claire et
du respect du passé, cette saga est le témoin d’une époque révolue, qui
persiste cependant à cultiver ses héros. Ce récit final est à mettre en
regard du hors-série <i>Ombres et lumières sur Venise</i>, une réédition
augmentée en noir & blanc de <i>Ténèbres sur Venise</i>, qui donne à
apprécier la qualité du trait de Gilles Chaillet et la technicité des
décors de Thierry Lebreton. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Vasco a su vieillir et se tromper, mais son
plus grand mérite est d’avoir permis à ceux qui l’accompagnèrent de
découvrir, au gré de cette fiction que fut sa vie, quelques pans
d’Histoire !</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-72275883113680258782019-11-05T20:58:00.000+01:002019-11-05T20:58:27.961+01:00ORBITAL<i><b><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">8. Contact</span></span></b></i><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i><b><span style="font-size: x-large;"> </span></b></i></span></span><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372128.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="602" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372128.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Orbital-Tome-8-Contacts-372128.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Dupuis 2019 : Runberg & Pellé</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">En se plaçant délibérément au-dessus des cités de la Confédération, les
Névronomes mettent en péril l’équilibre même de l’ODI qui ne peut que
réagir. Pour tenter de sauver les uns comme les autres. Caleb, Mézoké et
Dernid accompagnent Angus, dans les confins des mondes connus… </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Impression contrastée après le clap de fin de cette quatrième mission
du duo humano-sandjarr. Graphiquement, l’album s’inscrit dans la
continuité de <i>Implosion</i>, confirmant la rupture avec les trois missions
précédentes. Si les paysages d’Udhsem possèdent un charme exotique et
vénéneux à souhait, Serge Pellé n’arrive cependant pas - malgré la
grande qualité technique de ses planches - à faire transparaître
l’angoisse et le suspense dans lesquels devraient être plongés les
divers protagonistes. Il en est de même pour le scénario de Sylvain
Runberg. À l’évidence, il y avait encore beaucoup de choses à dire pour
ce final et les développements pris par certaines séquences réduisent
d’autant les possibilités narratives pour les autres. Ce faisant, il est
difficile d’exploiter pleinement la complexité de la crise vécue par la
Confédération ou de donner plus de profondeur aux personnages.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Avec <i>Contacts</i>, Sylvain Runberg et Serge Pellé sont probablement arrivés
au bout du chemin, mais il leur reste tant de nouvelles voies à
explorer... </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-48597838485131211512019-09-21T15:50:00.000+02:002019-09-21T15:51:12.210+02:00LEONARD 2 VINCI<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_371481.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="566" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_371481.jpg" width="226" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Leonard-2-Vinci-371481.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">© Futuropolis 2019 : Levallois</span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">15018, les restes de la Terre errent dans le cosmos. Le "Renaissance" a
accosté l’un de ces débris, celui où se trouve les ruines du Louvre,
miraculeusement conservées. Sa mission ? Retrouver dans les vestiges du
bâtiment un tableau de Léonard de Vinci, afin de ressusciter ce dernier de parmi
les morts… </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">2019 est l’année du 500ème anniversaire de la mort du génie
italien et du 24 octobre prochain au 24 février 2020, le musée de la rue
de Rivoli lui consacre une rétrospective exceptionnelle. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>Léonard 2 Vinci
</i>est d’abord un bel objet de par sa conception, notamment son format et
sa couverture superbement travaillée. Mais le fond et la forme sont-ils à
l’unisson ? La première planche donne le ton, porteuse d’un espoir
jamais déçu. Disons le simplement, Stéphane Levallois livre une
partition graphique époustouflante. Poussant la minutie et le souci de
l’imprégnation jusqu’à redessiner lui-même à la manière du maître
florentin, il parcoure l’œuvre immense de celui-ci et prélève çà et
là, au gré de ses besoins, les fragments de vie où les éléments
picturaux nécessaires à ce conte fictionnel. Ainsi, il créée un album
composite où dans un étrange parallèle de gris et sépia deux histoires
éloignée de 13.500 ans se côtoient ; le futur de l’Humanité se retrouve
alors incrusté dans un tableau du cinquecento. Mais l’auteur de <i>La résistance du Sanglier</i> en tant que scénariste sait donner une autre dimension à son
histoire lorsqu’il rend hommage à l’homme sans éluder sa part
d’ambiguïté. Ingénieur visionnaire, observateur scrupuleux du monde qui
l’entourait, artiste à l’expressivité rarement égalée, Léonard de Vinci
subjugue et Stéphane Levallois le transfigure, l’érige en démiurge
augmenté capable de traverser le temps pour venir terrasser à lui seul
les ennemis de l’espèce humaine et reproduire son génie à l’infini. Ce
qui ne manquera pas d’interpeller. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Visuellement hors des normes, ce
récit d’un futur au-delà de la raison, fruit de rêveries passées et
finalement achevées impose définitivement le talent de Stéphane
Levallois et les commissaires de l’exposition <i>Léonard 1 Vinci</i> ne s’y
sont pas trompés puisqu’ils font de <i>Léonard 2 Vinci</i> la BD officielle de
l’événement.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-11122444205650319942019-09-19T20:00:00.001+02:002019-09-19T20:00:14.844+02:00IRA DEI<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><b><i><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">3. Fureur normande</span></i></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: large;"><b><i> </i></b></span></span></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372074.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="607" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372074.jpg" width="242" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Ira-Dei-Tome-3-Fureur-normande-372074.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">© Dargaud 2019 : Brugeas & Toulhoat</span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La Sicile est déjà fort loin et le sud de la Péninsule s’avère être une
nouvelle terre de conquête pour cette petite noblesse normande sevrée de
richesses et de titres. Mais ni le royaume de Byzance, ni le souverain
pontife ne laisseront un Normand mettre à sa main la botte italienne. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Avec ce troisième volet, <i>Ira Dei</i> cultive toujours le goût du sang et des
échauffourées meurtrières. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">À l’évidence, Ronan Toulhoat ne souhaite
laisser aucun répit à quiconque. De la composition de ses planches
jusqu’à ses encrages marqués ou à la mise en couleurs, tout est fait
afin d’exacerber la détermination des belligérants et la danse macabre
des armes de taille ou d’estoc. Italie oblige, si les combats sont
dantesques, le scénario est machiavélique et Vincent Brugeas s’adonne
avec brio aux subtilités de la Realpolitik médiévale. Soif de (du)
pouvoir, désir de gloire, fourberies en tous genres et manœuvres de
basse politique sont les maîtres-mots d’une intrigue qui ne compte pas
ses morts. Qu’importe celui qui tient l’épée, pourvu que la victoire
soit au bout. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Des assauts nocturnes d’un repos toujours guerrier aux
mortelles chevauchées diurnes, <i>Fureur normande </i>ne ménage en rien celui
qui a décidé de suivre Tancrède sur les chemins sanglants de sa
rédemption.</span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-147571540958098012019-09-19T19:54:00.001+02:002019-09-19T20:00:22.043+02:00LE SUAIRE<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><b>3. Corpus Christi, 2019</b></span></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i><span style="font-size: x-large;"><b> </b></span></i></span></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372094.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="573" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372094.jpg" width="229" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Suaire-Tome-3-Corpus-Christi-2019-372094.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">© Futuropolis 2019 : Mordillat & Liberge</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>Corpus Christi, 2019</i> sème le doute. Entre mystiques et fanatiques, quel dieu y reconnaitrait les siens ? L’exaltation n’est pas la foi et les combats les plus nobles se doivent de se préserver des excès qu’ils dénoncent. En l’occurrence, ce pourrait-être la conclusion de ce triptyque, si une certaine hystérie ne venait pas brouiller la lecture de ce dernier volet. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Tandis que les premiers instants restent dans la lignée de<i> Lirey, 1357</i> et <i>Turin, 1898</i>, le récit évolue rapidement vers une certaine confusion des genres pour finir dans un maelstrom où il devient difficile de se retrouver. Si le propos est de mettre en exergue l’absurdité de tout fanatisme, l’objectif est atteint, mais en fallait-il autant ? N’y avait-il pas une autre voie que cette confrontation pandémoniaque pour (dé)montrer l’aliénation inhérente à toute dévotion, quelle qu’elle soit ! Est-il utile de vouloir faire rimer liberté d’expression et provocation ? In fine, la multiplication des sujets tels la folie, la vengeance, l’extrémisme ou la manipulation des foules, brouille la compréhension d’un scénario par trop excessif. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Afin de soutenir une telle densité et lui donner sens, le graphisme d’Éric Liberge est poussé dans ses derniers retranchements. Les jeux de lumières entre chiens et loups, les embrasements crépusculaires ou la noirceur qui animent les divers protagonistes mettent le talent du dessinateur bordelais largement à contribution ; et si nombre de planches sont parfois chargées jusqu’à la saturation, le travail réalisé ne peut être que salué. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Obscur tant dans sa forme que sur le fond, cet ultime opus du <i>Suaire</i> pèche par la confusion des ambitions... Que ses scénaristes soient pardonnés et qu’ils rendent grâce à Éric Liberge de les avoir sauvés. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-43398018525122150452019-09-19T19:44:00.001+02:002019-09-19T19:44:50.595+02:00MATA HARI<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_373627.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="533" data-original-width="400" height="200" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_373627.jpg" width="150" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Mata-Hari-373627.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;">© DM 2019 : Gil & Paturaud</span></span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le 15 Octobre 1917, Margaretha Zelle fut exécutée au petit matin au fort
de Vincennes entrant ainsi dans l’Histoire. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il est des destins qui
laissent une empreinte qui doit plus aux fantasmes collectifs qu’à la
réalité historique. Celui de Mata Hari est de ceux-ci. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">S’attachant à
l’historicité des faits plus qu’à la fiction et ce jusque dans un dessin
imprégné d’un réalisme à la beauté académique, Esther Gil et Laurent
Paturaud livrent un album qui essaye de faire preuve d’impartialité et
de désacraliser le mythe ! Si, sur l’instant, l’Armée française fit
croire avoir exécuté une espionne afin de revigorer le moral de la
Nation, elle créa sans le vouloir une légende… La jeune Néerlandaise qui
passa sa vie à l’inventer n’aurait pu imaginer pareille fin. Mais
vouloir réintégrer un tel personnage dans sa dimension humaine a-t-il un
sens ? Dans le cas présent, la vérité importe-t-elle vraiment ? Fausse
ingénue ou intrigante à la solde de l’ennemi, demi-mondaine ou danseuse
érotique, amante libre de ses choix ou prisonnière de ses ambitions,
manipulatrice ou manipulée… cette sulfureuse égérie du début du XIXe
était une personnalité par trop complexe et cosmopolite pour l’époque et
chacun peut retrouver en elle ce qu’il recherche ! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’Histoire a depuis
longtemps oublié Margaretha Zelle, il n’en est pas de même pour Mata
Hari. Cette nouvelle pièce versée à un dossier déjà fort conséquent
n’apporte pas d’éléments nouveaux pour ceux déjà au fait de sa vie. Il
n’en reste pas moins un trait qui magnifie l’éclat d’une femme qui sût
en user. </span></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1374813341716322563.post-34549038248043118702019-09-10T11:53:00.000+02:002019-09-19T19:55:53.853+02:00KEBEK<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-large;"><b><i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">1. L'éternité</span></i></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: x-large;"><b><i> </i></b></span></span></span></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372356.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" src="https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_372356.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://www.bedetheque.com/BD-Kebek-Tome-1-L-eternite-372356.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">© Daniel Maghen 2019 - Gauckler</span></a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Un effondrement de terrain à la mine de "La grande Ourse" met à jour un
artefact extraordinaire : une sphère parfaite en diamant noir. Roy Koks,
responsable de la prospection et Natane, géologue du groupe Sekoyae
vont être propulsés au cœur d’évènements qui les dépassent.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Au-delà du graphisme de Philippe Gauckler qui contribue grandement à la puissance narrative de <i>Kebek</i>, l’attrait de ce récit réside dans son équilibre des genres. Histoire d’anticipation : certes ! D’amour : également. Manifeste écologique et sociétal : aussi ! Conte post-apocalyptique : à l’évidence…</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Paradoxalement, il n’est pas question ici de conquête spatiale ou de guerres entre les étoiles, mais d’une interrogation plus introspective, relative à nos origines. Au fil des planches et au travers de backwards/forwards à la fluidité maîtrisée, cette découverte va ébranler le monde jusque dans ses fondements. L’enjeu est désormais de savoir pourquoi et comment et le rôle des différents protagonistes introduits lors de de premier volet</span></span></div>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Esthétiquement des plus réussis, ce récit d’anticipation plus que de science-fiction constitue un solide divertissement parfaitement orchestré qui sait préférer une certaine profondeur du propos aux poncifs du genre.</span></span></div>
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