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Le prince des Princes a été sauvé des mines de soufre de Siddim et dort maintenant parmi les siens, à Ein Gedi. Tout à sa quête mystique du troisième Testament et sourd aux suppliques de ceux qui le veulent pour chef, il part sur la route de Babylone la Grande, escorté d’un petit groupe d’hommes, dont Julius qui espère le ramener à plus de raison.
Préquelle d’une série que d’aucuns qualifient comme l’une des meilleures de ces dix dernières années, La révélation poursuit l’histoire de celui qui en fut à l’origine : Julius de Samarie.
Hier co-écrit avec Xavier Dorison, Alex Alice se trouve aujourd’hui seul au scénario, accompagné pour l’occasion, non plus par Robin Recht mais par Timothée Montaigne. Il est toujours délicat de reprendre au pied levé un récit initié par un autre, et la tentation serait forte de vouloir comparer les deux graphistes. Toutefois, l’exercice n’apporterait rien et il vaut mieux remercier le créateur de Notre Dame pour Livre I, et se tourner désormais vers les étendues désertiques de l’Est d'où la révélation doit venir.
Si le retard lié à ce changement de dessinateur explique vraisemblablement une pagination sur un format plus traditionnel de quarante-huit planches, au lieu des soixante-dix-huit du premier volet, la qualité visuelle de l’ensemble n'en a pas souffert. Très expressif, notamment dans les regards, le graphisme de l’ancien élève de l'école Pivaut sait aussi bien mettre en (s)cène les superbes décors que retranscrire la charge émotionnelle d’un scénario dont l’intensité va crescendo. Car là réside le talent d’Alex Alice qui, en auteur complet, rythme parfaitement son récit et distille, avec parcimonie, les éléments qui vont en dramatiser la progression.
En espérant que ces ajustements de planning ne remettront pas en cause le déroulé global d’un périple pour le moins captivant et passionnant !
Préquelle d’une série que d’aucuns qualifient comme l’une des meilleures de ces dix dernières années, La révélation poursuit l’histoire de celui qui en fut à l’origine : Julius de Samarie.
Hier co-écrit avec Xavier Dorison, Alex Alice se trouve aujourd’hui seul au scénario, accompagné pour l’occasion, non plus par Robin Recht mais par Timothée Montaigne. Il est toujours délicat de reprendre au pied levé un récit initié par un autre, et la tentation serait forte de vouloir comparer les deux graphistes. Toutefois, l’exercice n’apporterait rien et il vaut mieux remercier le créateur de Notre Dame pour Livre I, et se tourner désormais vers les étendues désertiques de l’Est d'où la révélation doit venir.
Si le retard lié à ce changement de dessinateur explique vraisemblablement une pagination sur un format plus traditionnel de quarante-huit planches, au lieu des soixante-dix-huit du premier volet, la qualité visuelle de l’ensemble n'en a pas souffert. Très expressif, notamment dans les regards, le graphisme de l’ancien élève de l'école Pivaut sait aussi bien mettre en (s)cène les superbes décors que retranscrire la charge émotionnelle d’un scénario dont l’intensité va crescendo. Car là réside le talent d’Alex Alice qui, en auteur complet, rythme parfaitement son récit et distille, avec parcimonie, les éléments qui vont en dramatiser la progression.
En espérant que ces ajustements de planning ne remettront pas en cause le déroulé global d’un périple pour le moins captivant et passionnant !
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