vendredi 28 décembre 2012

Un Barracuda qui manque de mordant

Chronique sur l'opus 3 de Barracuda : Duel

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© Dargaud 2012 - Jérémy & Dufaux
Raffy patiente dans les bras de Maria del Scuebo pendant qu’Emilio/Emilia attend l’heure de sa vengeance. Entre haine et passion, la vie s’écoule doucement à Puerto Blanco et seul le diamant de Kashar pourrait redonner à cette île l’aura qui fut jadis la sienne.

Barracuda sombre dans la guimauve et le soap. Les éphèbes sont éphèbes, les belles très belles et les pirates de la pacotille. Initialement, prévue sous forme d’un triptyque, cette série se voit incrémentée de deux nouveaux albums. Il faut croire que le prolixe Jean Dufaux a encore beaucoup de choses à dire ! Mais à l’instar de Raffy, il semble devoir tourner en rond et au-delà de jolies romances et de rebondissements mielleux et pour le moins convenus, Barracuda ne possède pas la dimension de ses illustres prédécesseurs tels Long John Silver ou bien même le cinématographique Jack Sparrow.

Espérons que le retour de La Loya sera l’occasion d’instiller un peu de noirceur et que Jérémy laissera libre cours à un trait qui ne demande qu’à s’affirmer.

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