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© Glénat 2012 - James & Larcenet |
Curieuse et indicible frustration que celle qui s’installe une fois le premier tome de La cellule Prométhée refermé. Cultivant une narration et un découpage très classique, un rien désuet mais en total accord avec l’époque où se déroule l’action, l'album s'installe dans un faux rythme dont il ne parvient à se départir. Curieusement et malgré une idée de départ qui regorge d’opportunités, l’ensemble manque de ce petit quelque chose susceptible de lui donner la consistance et le brio attendus. La faute pourrait en être attribuée aux louvoiements entre fantastique, ésotérisme, policier gore et humour. Ainsi, L'escouade 126 peine à choisir le credo dans lequel s’épanouir et s’installer. In fine, voilà peut-être l’écueil que Fabrice Larcenet n’a pas su éviter, car à se perdre dans plusieurs directions en seulement quarante-six planches, il est difficile d’ancrer le récit, d’où le relatif décalage entre le fond de l'album et le traitement qui en est fait.
De son côté, James excelle toujours dans les exercices anthropomorphiques et sait produire cinq ou six pleines pages qui possèdent le mérite de venir rompre la monotonie du gaufrier.
Sans réel défaut, mais sans encore emporter une adhésion franche à défaut d’être massive, L'escouade 126 pourra t-il sortir de l’anonymat dans lequel la pléthore actuelle de parutions pourrait le précipiter ? .
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