Lien avec le site de BDGest et le site de Planète BD
© Dargaud 2012 Munuera & Dufaux |
Le Roi est mort, vive la Reine ! Alors que la guerre est aux portes du royaume d’Entremonde, Blanche accède au trône. Mais le décès de son père n’avait rien d’accidentel et au sein même du palais, comme dans les tréfonds du royaume d’En-Bas, beaucoup travaillent à la perte de la petite souveraine. Maléfices, filtres et envoûtements auront-ils raison de l’adolescente couronnée ? Peut-être pas ! Pour peu que Maldoror lui-même lui vienne en aide…
Malgré ce qui peut être écrit et sans toutefois en avoir la magie, c’est l’ombre de Walt Disney plutôt que celle de Tim Burton qui plane sur Sortilèges. Si les premières planches autorisent tous les espoirs, progressivement le récit sombre dans la profusion et son corollaire, l’éparpillement. La multiplicité des personnages issus de l’imagination fertile de Jean Dufaux dessert finalement le scénario, l’enfermant dans une concaténation de destins où quantité n’est pas synonyme de qualité. Que dire de cette liste à la Prévert : un amant éconduit, la haine conjuguée d’une mère et d’un frère, les dépits amoureux d’une sorcière, l’émoi passionné d’un pauvre diable, l’abnégation d’une jeune reine, les facéties d’une diablesse en herbe, les velléités guerrières de quelques barons cherchant fortune... cinq minutes d'entracte et... plusieurs ratons laveurs. Mais au-delà de cette confusion, il y a cette malencontreuse tentative d’humour qui sombre dans le registre du cartoon plus que dans celui des productions de Burbank. Visiblement, le scénariste d’outre-Quiévrain souhaite sortir des sentiers battus… au risque de perdre ceux qui s’aventureront à le suivre !
Toutefois, la féérie agit grâce à José-Luis Munuera. Certes, certains lui reprocheront un coté dessin animé, graphiquement correct - voire aseptisé - qu’il n’avait pas dans Fraternity. Peut-être ! Car si les protagonistes manquent quelque peu de personnalité, nul ne pourra prétendre qu'ils ne sont pas expressifs. Le dessinateur espagnol sait insuffler cette âme qui ravira les plus jeunes mais laissera les plus âgés sur leur faim. Qu’importe cependant, la magie du trait et la mise en couleurs de Sédyas donnent naissance à un univers enchanté, à la mesure des ambitions du scénario.
Malgré ce qui peut être écrit et sans toutefois en avoir la magie, c’est l’ombre de Walt Disney plutôt que celle de Tim Burton qui plane sur Sortilèges. Si les premières planches autorisent tous les espoirs, progressivement le récit sombre dans la profusion et son corollaire, l’éparpillement. La multiplicité des personnages issus de l’imagination fertile de Jean Dufaux dessert finalement le scénario, l’enfermant dans une concaténation de destins où quantité n’est pas synonyme de qualité. Que dire de cette liste à la Prévert : un amant éconduit, la haine conjuguée d’une mère et d’un frère, les dépits amoureux d’une sorcière, l’émoi passionné d’un pauvre diable, l’abnégation d’une jeune reine, les facéties d’une diablesse en herbe, les velléités guerrières de quelques barons cherchant fortune... cinq minutes d'entracte et... plusieurs ratons laveurs. Mais au-delà de cette confusion, il y a cette malencontreuse tentative d’humour qui sombre dans le registre du cartoon plus que dans celui des productions de Burbank. Visiblement, le scénariste d’outre-Quiévrain souhaite sortir des sentiers battus… au risque de perdre ceux qui s’aventureront à le suivre !
Toutefois, la féérie agit grâce à José-Luis Munuera. Certes, certains lui reprocheront un coté dessin animé, graphiquement correct - voire aseptisé - qu’il n’avait pas dans Fraternity. Peut-être ! Car si les protagonistes manquent quelque peu de personnalité, nul ne pourra prétendre qu'ils ne sont pas expressifs. Le dessinateur espagnol sait insuffler cette âme qui ravira les plus jeunes mais laissera les plus âgés sur leur faim. Qu’importe cependant, la magie du trait et la mise en couleurs de Sédyas donnent naissance à un univers enchanté, à la mesure des ambitions du scénario.
Un duo de grands magiciens du 9ème art s’est penché sur le berceau de Blanche, cela ne suffit cependant pas forcément pour transformer une histoire… en un bel album !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire