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Charles, l’inventeur de la fusion noire, son épouse
et leur fils, Zack, profitent des possibilités spatio-temporelles offertes par
cette découverte pour fuir quelques temps la réalité de New Harlem. Hélas, quarante
huit-heures après leur arrivée dans un nouveau monde parallèle, ils sont
arrêtés et internés !
Fort du succès de New Harlem, New Byzance et New
York, les éditions Glénat repartent pour une nouvelle trilogie sur New Delhi,
New Moscow et New Beijing, offrant ainsi une nouvelle variation d’un vieil
adage qui veut que ce soit avec du vieux que l’on fait du neuf.
Avec ce premier opus de New Beijing, le contexte
général est planté. La Chine est devenue la première puissance économique
mondiale et a colonisé les États-Unis. La famille Kosinski se voit emprisonnée
et doit mettre ses connaissances au service des nouveaux maîtres des lieux.
Alors que Zack arrive à s’évader en compagnie d’une jolie Russe qui prétend
elle aussi venir d’une autre réalité (une passerelle avec New Moscow est d’ores
et déjà jetée !), les autorités chinoises doivent faire face à des apparitions
soudaines qui les intriguent au plus haut point. Le lecteur attentif subodorera
qu’une réponse à ces mystérieux phénomènes est à entrevoir du coté de New Delhi
!
Une fois encore, Éric Corbeyran maîtrise
parfaitement son sujet. Pour ceux qui arriveraient inopinément sur cette série,
une rapide cession de rattrapage sur la technologie de la fusion noire leur est
offerte. Parallèlement, l’album ne fait pas, ou peu, référence aux précédents
triptyques, de sorte que tout nouveau lecteur peut lire cette histoire sans
forcément faire l’acquisition des dix albums déjà parus ! In fine, le scénario
pose parfaitement l’action, mais s’avère sans grande surprise, si ce n’est un
passage des plus oniriques qui aura sans doute son utilité, le prolifique
scénariste ne laissant rien au hasard !
Pour sa part, Aurélien Morinière a la délicate
tâche d’assurer la filiation graphique de la série tout en affirmant son style.
Si ce n’est un certain statisme, son dessin s’inscrit parfaitement dans la
lignée de ce qu’ont pu réaliser Djillali Defali, Tibéry ou même Éric Chabbert.
Un album sans réel défaut pour lequel Éric
Corbeyran capitalise sur les trois cycles antérieurs, sans forcément se renouveler…
dommage !
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