mercredi 30 mai 2018

TYLER CROSS

2. Miami

© Dargaud 2018 - Nury & Brüno
Tyler n’est pas du genre à se faire doubler par qui que ce soit, même à Miami. 

Serré comme un ristretto, aussi noir que le meilleur des polars de Raymond Chandler, ce troisième volet des aventures du taciturne bad boy est ce celles que tout à chacun aimerait lire plus souvent. 

Nonchalant tel un alligator qui prend le soleil, plein de bons sentiments, du moins autant qu’un bloc de béton, exposant une galerie de personnages auprès desquels il fait bon de ne pas s’éterniser, Miami est un véritable régal, de ceux qu’il convient de savourer. En effet, il faut prendre le temps de regarder les encrages de Brüno qui en deux ou trois aplats dessinent une silhouette, pose une ambiance ; et puis, et surtout, il faut déguster ce scénario dont l’épure confine faussement à la simplicité pour ne garder que l’essentiel. 

En trois albums, Tyler Cross est devenu une référence, mais après ?

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