© Rue de Sèvres 2018 - Trondheim & Chevillard |
Pour ses vacances, Roland avait tout prévu… sauf qu’à peine arrivé,
voilà qu’il est décapité par un panneau publicitaire, laissant Fabienne
seule…
Faut-il perdre l’homme avec qui l’on vit pour s’apercevoir que ce n’est pas celui de votre vie ?
Surprise
plutôt qu’atterrée par la mort aussi subite que stupide de son
compagnon de route, cette femme sans âge décide, contre toute attente,
de rester à Palavas-les-Flots et de prendre, comme prévu, cette semaine
au soleil.
Réglé par l’agenda du défunt qui - en
organisateur avisé - avait anticipé heure par heure ses congés, Fabienne
- en célibataire nullement désemparée - égraine son quotidien en
prenant le temps de regarder les gens... Ainsi, au fil des planches, les
heures remplies de plaisirs ordinaires s’écoulent au rythme d’un
scénario structuré sur un gaufrier en 2 par 3 et d’un graphisme qui
s’attache, dans des couleurs estivales, plus à l’expressivité des
personnages qu’aux décors.
Réflexion sur le sens de la vie
au travers de celle des autres, Je vais rester s'avère être un album
tout en douceur et en mélancolie ; peut-être celle d’être passé à côté
de son existence et de s’en accommoder.
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