© Ankama 2016 - Bablet |
Résumer en quatre lignes Shangri-La de
Mathieu Babet est une gageure tellement ce one-shot - de plus de deux
cents planches - est riche de références et d’allusions. Projetant dans
un futur très lointain, une humanité qui n’apprend rien de ses erreurs,
l’auteur d’Adrastée s’attaque à l’intolérance, la capacité de
résilience ou de résistance, la real-politik, la dictature de la
consommation à outrance et les velléités démiurges de certaines élites
dominantes, le tout sur fond de space-opera. Un vrai catalogue des
dérives sociologiques d’une société hyper-technologique œuvrant en
huis-clos.
Malgré certains partis pris, Shangri-La est vraisemblablement
l’un des albums de science-fiction les plus aboutis de ces dernières
années.
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