dimanche 8 novembre 2015

Bien seule sur Mars...


© Dupuis 2015 - Leloup
Il est des héroïnes qui vieillissent mieux que d’autres. Malheureusement, il faut convenir que Roger Leloup n’a pas su faire évoluer Yoko Tsuno avec son temps, l’enfermant dans une vision idéalisée qui, pour peu, en deviendrait presque anachronique. 

Lu avec le souvenir d’albums meilleurs et l’indulgence qu’il sied d’avoir envers un auteur qui par le passé a su être un précurseur, ce 27ème opus de la plus française des représentantes de l’empire du Soleil levant marque définitivement le pas. Les physionomies sont de plus en plus approximatives, la mise en page peu adaptée au format et le scénario pas forcément des plus limpides. 

Reste que Yoko Tsuno conserve cette aura pour ceux qui la découvrirent dans les années soixante-dix. Pour les autres, la magie risque de ne pas opérer.

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