© Daniel Maghen 2014 - Rodolphe & Vink |
Trop fatigué pour continuer sa route après un week-end de dédicaces,
Guillaume décide de s’arrêter dans le premier hôtel venu. Il rentrera en
Belgique demain. Se faisant, il ne se doute pas encore que le cours de
sa vie va en être bouleversé, et tout cela à cause d’une simple nuitée
au Temps perdu.
Enfant, Rodolphe aimait contempler une gravure accrochée au mur de sa chambre et imaginer ce qu’il lui adviendrait si d’aventure il y pénétrait. Aujourd’hui, il donne à sa rêverie la consistance d’un scénario singulier. Par le truchement d’estampes qui tiennent lieu de portes ouvrant sur un autre monde, il fait aller et venir son héros, entre onirisme nocturne et réalité quotidienne. Cependant, ces fugaces incursions dans un ailleurs fantasmagorique le ramènent étrangement vers un passé dont il peine à se souvenir. Progressivement, en retrouvant le fils des années oubliées, Guillaume se forge un nouveau présent. L’allégorie est pour le moins intéressante, mais aurait vraisemblablement demandé un peu plus d’espace pour pouvoir en explorer tous les tenants et aboutissants, car, ici, en seulement cinquante six pages tout est dit…
Mais la qualité ne se juge pas forcément à l’aune de la quantité ! Cette affirmation vaut pour le travail de Vink. Confessant que l’écriture ne lui procure plus autant de plaisir et que désormais ses envies l’entraînent vers la peinture, le père de He Pao livre un dessin d’un réalisme devant certainement beaucoup à ses modèles. Toutefois, malgré une belle mise en couleurs, ces dernières ne peuvent toutefois se départir d’un relatif immobilisme qui, de fait, entrave le rythme de la narration.
Jolie fable contemporaine sur les peurs et non-dits de l’enfance, ce nouvel album de Rodolphe et Vink aux éditions Daniel Maghen pourrait, pour peu de le lire avant de s’endormir, vous entraîner lui aussi dans l’une de ses planches….
Enfant, Rodolphe aimait contempler une gravure accrochée au mur de sa chambre et imaginer ce qu’il lui adviendrait si d’aventure il y pénétrait. Aujourd’hui, il donne à sa rêverie la consistance d’un scénario singulier. Par le truchement d’estampes qui tiennent lieu de portes ouvrant sur un autre monde, il fait aller et venir son héros, entre onirisme nocturne et réalité quotidienne. Cependant, ces fugaces incursions dans un ailleurs fantasmagorique le ramènent étrangement vers un passé dont il peine à se souvenir. Progressivement, en retrouvant le fils des années oubliées, Guillaume se forge un nouveau présent. L’allégorie est pour le moins intéressante, mais aurait vraisemblablement demandé un peu plus d’espace pour pouvoir en explorer tous les tenants et aboutissants, car, ici, en seulement cinquante six pages tout est dit…
Mais la qualité ne se juge pas forcément à l’aune de la quantité ! Cette affirmation vaut pour le travail de Vink. Confessant que l’écriture ne lui procure plus autant de plaisir et que désormais ses envies l’entraînent vers la peinture, le père de He Pao livre un dessin d’un réalisme devant certainement beaucoup à ses modèles. Toutefois, malgré une belle mise en couleurs, ces dernières ne peuvent toutefois se départir d’un relatif immobilisme qui, de fait, entrave le rythme de la narration.
Jolie fable contemporaine sur les peurs et non-dits de l’enfance, ce nouvel album de Rodolphe et Vink aux éditions Daniel Maghen pourrait, pour peu de le lire avant de s’endormir, vous entraîner lui aussi dans l’une de ses planches….
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