© Le Lombard 2014 - Rufledt & Vogt |
Les êtres post-mortem ne peuvent cotoyer les vivants : c’est ce
qui est écrit dans le Livre des 3 fois 77 règles des morts. Mais Alisik
n’en a cure et entretient avec Ruben, un adolescent aveugle, une bien
curieuse relation. En effet, ce dernier entend les âmes défuntes, du
moins Alisik, qu’il prend pour une jeune fille. Ce qu’elle fut
d’ailleurs... avant son décès !
Alisik, comme Zombillénium, adopte une approche originale du monde des zombies qui permet aux âmes sensibles et aux allergiques à l’hémoglobine de flirter avec les histoires de l’au-delà. Voici donc venu le deuxième opus des aventures sépulcrales autant que spectrales d’Alisik. Après Automne, voici donc Hiver. Les qualités qui prévalaient au volet introductif de la tétralogie demeurent. Ainsi, la richesse du dessin autant informatisé qu’inventif, la mise en couleur ou bien encore le charisme des trépassés sont toujours de mise. Quant à la structure même du récit, elle ne varie pas d’un iota et donne à cette histoire des airs de conte moderne qui lui siéent à ravir. Alors quel intérêt à lire ce deuxième tome ? Tout simplement le plaisir de connaître un peu mieux Allumette ou Frings et les autres, savoir ce qui est réellement arrivé à la juvénile héroïne et découvrir pourquoi le mangeur d’âmes s’intéresse à elle ? Des questions loin d’être existentielles, mais auxquelles Hubertus Rufledt apporte des éléments de réponse tout en gardant un peu de grain à moudre.
Album à la couverture particulièrement travaillée et aux accents gothiques, Hiver constitue un agréable divertissement qui permettra d’attendre... le prochain Printemps.
Alisik, comme Zombillénium, adopte une approche originale du monde des zombies qui permet aux âmes sensibles et aux allergiques à l’hémoglobine de flirter avec les histoires de l’au-delà. Voici donc venu le deuxième opus des aventures sépulcrales autant que spectrales d’Alisik. Après Automne, voici donc Hiver. Les qualités qui prévalaient au volet introductif de la tétralogie demeurent. Ainsi, la richesse du dessin autant informatisé qu’inventif, la mise en couleur ou bien encore le charisme des trépassés sont toujours de mise. Quant à la structure même du récit, elle ne varie pas d’un iota et donne à cette histoire des airs de conte moderne qui lui siéent à ravir. Alors quel intérêt à lire ce deuxième tome ? Tout simplement le plaisir de connaître un peu mieux Allumette ou Frings et les autres, savoir ce qui est réellement arrivé à la juvénile héroïne et découvrir pourquoi le mangeur d’âmes s’intéresse à elle ? Des questions loin d’être existentielles, mais auxquelles Hubertus Rufledt apporte des éléments de réponse tout en gardant un peu de grain à moudre.
Album à la couverture particulièrement travaillée et aux accents gothiques, Hiver constitue un agréable divertissement qui permettra d’attendre... le prochain Printemps.
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