Le Banni : 2. La reine pourpre
© Le Lombard 2013 - Henscher & Tarumbana |
Hector Wiestal revient sur les terres d'Archaon pour se voir
accusé du meurtre de son souverain. Dans un dernier murmure, Alester
confie une dernière mission à son ancien compagnon d’arme, l’une de
celles qui scellent à jamais les légendes.
Le poids de nos victoires avait laissé le Banni et ses compagnons aux lisières du pays surfin. Les voici de nouveau fuyant les sbires d’Elysia, qui règne désormais dans le sang de ses pairs. Avec le deuxième opus de ce triptyque médiéval fantastique, Henscher et Tarumbana signent un retour attendu.
Outre les figures imposées du genre, Henscher sait développer - en second plan - des thématiques qui confèrent de l’épaisseur à cet album. Jouant sur les ambigüités, peu de personnages échappent à une psychologie marquée soit par une folie illuminée ou des tourments intérieurs, soit par une ambition sanguinaire, quand il ne s’agit pas d'une haine farouche. Utilisant de nombreux retours en arrière qui éclairent les désillusions d’un héros déchu, le scénario entrelace différents propos qui, loin de s’exclure, donnent corps à un récit, à l’image de ces fils qui, tissés, constituent une étoffe des plus solides. Sur cette toile, Tarumbana peint numériquement ses planches. Et si le jeu des ombres parvient à atténuer le statisme qui imprègne bien des vignettes, les scènes de combat sont dotées d’une puissance et d’une violence qui en décuplent la dynamique et font de La reine pourpre une réussite graphique.
Attendu fin 2014, La voix des morts apportera-t-il la rédemption à celui qui, dit-on, fait les rois ? Allez savoir !
Le poids de nos victoires avait laissé le Banni et ses compagnons aux lisières du pays surfin. Les voici de nouveau fuyant les sbires d’Elysia, qui règne désormais dans le sang de ses pairs. Avec le deuxième opus de ce triptyque médiéval fantastique, Henscher et Tarumbana signent un retour attendu.
Outre les figures imposées du genre, Henscher sait développer - en second plan - des thématiques qui confèrent de l’épaisseur à cet album. Jouant sur les ambigüités, peu de personnages échappent à une psychologie marquée soit par une folie illuminée ou des tourments intérieurs, soit par une ambition sanguinaire, quand il ne s’agit pas d'une haine farouche. Utilisant de nombreux retours en arrière qui éclairent les désillusions d’un héros déchu, le scénario entrelace différents propos qui, loin de s’exclure, donnent corps à un récit, à l’image de ces fils qui, tissés, constituent une étoffe des plus solides. Sur cette toile, Tarumbana peint numériquement ses planches. Et si le jeu des ombres parvient à atténuer le statisme qui imprègne bien des vignettes, les scènes de combat sont dotées d’une puissance et d’une violence qui en décuplent la dynamique et font de La reine pourpre une réussite graphique.
Attendu fin 2014, La voix des morts apportera-t-il la rédemption à celui qui, dit-on, fait les rois ? Allez savoir !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire