samedi 28 avril 2012

Code Rousse

Billet sur l'opus 1 d'Anna Mercury : 1 - Sur le fil du rasoir

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© Glénat 2012 Percio - Ellis
Anna-Louise Britton est une jeune femme bien singulière. Anodine, pour ne pas dire banale, lorsqu’elle vaque à ses occupations quotidiennes, elle devient, une fois franchies les portes du Projet Constellation, Anna Mercury. Avantageusement moulée dans sa combinaison rouge et noire, elle arpente alors les 9 univers parallèles qui entourent notre bonne vieille planète afin d’assurer le fragile équilibre qui permet à tous ces mondes de coexister sans s’affronter.

Avec Sur le fil du rasoir, Glénat complète sa nouvelle collection intitulée Comics. Edité sous un format intermédiaire avec une superbe couverture cartonnée signée Juan Jose Ryp, l’ouvrage attire rapidement l’œil et se laisse facilement prendre en main pour vous entraîner, sans aucune transition, au sein de l’univers sur-vitaminé de l’un des maîtres du genre, outre-Atlantique.
Rousse incendiaire, à la chevelure et aux formes plus que généreuses, Anna possède des dons qui font d’elle une arme redoutable. Plongée sans ménagement dans une aventure au rythme échevelé, la condisciple de Lara Croft n’hésite pas, elle aussi, à user de ses charmes et de ses automatiques pour convaincre. Si le scénario ne brille pas par sa profondeur, il n’en demeure pas moins efficace et habillement tourné vers deux seules choses : la mise en valeur de la plastique féminine et l’action. Bimbo vinilisée et permanentée à l’extrême, l’égérie de Warren Ellis ne laisse pas insensible et fait malheureusement passer le contexte spatio-temporel dans lequel elle évolue, au second plan. Côté dessin Facundo Percio se charge de mettre en valeur les formes de la divine rousse et sait, par une débauche d’effets visuels et par un découpage particulièrement approprié, donner mouvement et dynamisme à tout ce que la jeune femme touche et … détruit.

Parue initialement chez Avatar Press dans sa version originale, les aficionados du genre adoreront cette version française, les amateurs du style franco-belge peut-être moins, mais ils devront convenir que l’ensemble est loin d’être déplaisant.

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