mardi 10 septembre 2019

KEBEK

1. L'éternité
  
© Daniel Maghen 2019 - Gauckler
Un effondrement de terrain à la mine de "La grande Ourse" met à jour un artefact extraordinaire : une sphère parfaite en diamant noir. Roy Koks, responsable de la prospection et Natane, géologue du groupe Sekoyae vont être propulsés au cœur d’évènements qui les dépassent.

Au-delà du graphisme de Philippe Gauckler qui contribue grandement à la puissance narrative de Kebek, l’attrait de ce récit réside dans son équilibre des genres. Histoire d’anticipation : certes ! D’amour : également. Manifeste écologique et sociétal : aussi ! Conte post-apocalyptique : à l’évidence…

Paradoxalement, il n’est pas question ici de conquête spatiale ou de guerres entre les étoiles, mais d’une interrogation plus introspective, relative à nos origines. Au fil des planches et au travers de backwards/forwards à la fluidité maîtrisée, cette découverte va ébranler le monde jusque dans ses fondements. L’enjeu est désormais de savoir pourquoi et comment et le rôle des différents protagonistes introduits lors de de  premier volet


Esthétiquement des plus réussis, ce récit d’anticipation plus que de science-fiction constitue un solide divertissement parfaitement orchestré qui sait préférer une certaine profondeur du propos  aux poncifs du genre.

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