© Bamboo Édition 2017 - Ducoudray & Anlor |
Nicolas reste introuvable et avec lui s’évanouissent les derniers espoirs pour Amédée d’avoir un toit à soi…
Avec
À coucher dehors Aurélien Ducoudray s’en donne à cœur joie dans le bon
mot. Sur un récit cacophonique dont la succession des rebondissements
devient statistiquement problématique, l’auteur de Mort aux vaches !
peine à convaincre. L’histoire est jolie, mais sauf à rester dans le
registre de la comédie, quelque peu forcée, la galerie de portraits
comme les situations deviennent par trop caricaturales pour être
crédibles. Graphiquement, Anlor emprunte la même voie et fait surjouer
ses différents personnages. Toutefois, la composition classique de ses
planches comme de ses décors évite à l’ensemble de glisser vers
l’excessif.
Quoiqu’il en soit À coucher dehors possède le
mérite de vouloir traiter de la connerie en générale et de la
différence en particulier, ce qui - au demeurant - reste une louable et
vaste entreprise.
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