© Delcourt 2015 - Layman & Guillory |
La vengeance est un plat qui se mange froid et le Vampire va déguster sévère !
Dixième
opus des aventures du détectrice cibopathe. Une relation sur la durée est faite de haut et de
bas, de bon et de moins bon, d’instant de transition et de moments de
pure folie. Il en est ainsi de cette série qui sur la longueur s’en tire
avec les félicitations du jury.
Bouffer
froid marque la fin d’un cycle et va permettre de se recentrer sur
l’autre énigme de la série, laissée un peu en plan depuis quelques
albums. Tony a perdu de son mordant initial mais a gagné en profondeur
(si, si). Layman c’est ainsi assagi ! Moins délirant qu’à l’habitude, il
m’en perd pas pour autant son humour et sait cependant rester (sur le
fond) égal à lui-même. Constat similaire pour Guillory qui maitrise
parfaitement les codes de son art et la cuisson des œufs durs.
Alors
l’exubérance originelle n’est plus là. Certes ! La machine ronronne
désormais. Oui, il est possible de voir la chose sous cet angle.
Toutefois, l’esprit et la lettre sont toujours présents avec un soupçon de
maturité en plus. Bref, Tony Chu a atteint la plénitude de l’âge de
raison. Qui s’en plaindrait ?
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