HARMONY : 1. Memento
© Dupuis 2016 - Reynès |
Que faire si vos souvenirs peinent à remonter le fil de votre mémoire ?
Que penser si vous vous réveillez dans une cave, avec comme ange gardien
une montagne de muscles pour qui vous n’êtes pas une étrangère ? Et
surtout, comment ne pas voir votre raison vaciller quand les objets qui
vous entourent se mettent à vivre leur vie.
Harmony est une jeune fille qui cache un secret, du moins peut-on le supposer au travers de Memento, prologue d’une série qui se voudrait au long cours !
Si le début apparaît quelque peu déroutant et l’introduction un peu longue, il faut cependant savoir prendre un peu de temps pour bien connaître les gens, et à n’en pas douter, le rythme devrait connaître une nette accélération dans Indigo, annoncé pour septembre prochain.
Pour l’instant, ce premier volet du triptyque reprend nombre des ingrédients communs aux séries pour adolescent(e)s : une once de fantasy, une héroïne au caractère bien trempé et douée de certaines capacités qui vont au-delà de son physique, quelques compagnons de route typés pour faire face à une kyrielle de méchants, et bien évidemment une quête initiatique. Toutefois, Harmony se démarque de la production ambiante par l’impact de son découpage et la structuration des planches. Là se cache la réussite de Mathieu Reynès qui, à l’évidence, maîtrise l’usage de l’outil informatique et des codes visuels des comics comme des séries américaines. Ceci lui permet de donner à cet album une atmosphère particulière et un potentiel narratif qu’il sera bon de voir s’épanouir à la rentrée prochaine.
S'il est paru - en prépublication - dans Spirou, ce serait une erreur de considérer qu’Harmony soit l'apanage de nos chères têtes blondes, même si la bande son de Thomas Kubler peut leur servir de berceuse !
Harmony est une jeune fille qui cache un secret, du moins peut-on le supposer au travers de Memento, prologue d’une série qui se voudrait au long cours !
Si le début apparaît quelque peu déroutant et l’introduction un peu longue, il faut cependant savoir prendre un peu de temps pour bien connaître les gens, et à n’en pas douter, le rythme devrait connaître une nette accélération dans Indigo, annoncé pour septembre prochain.
Pour l’instant, ce premier volet du triptyque reprend nombre des ingrédients communs aux séries pour adolescent(e)s : une once de fantasy, une héroïne au caractère bien trempé et douée de certaines capacités qui vont au-delà de son physique, quelques compagnons de route typés pour faire face à une kyrielle de méchants, et bien évidemment une quête initiatique. Toutefois, Harmony se démarque de la production ambiante par l’impact de son découpage et la structuration des planches. Là se cache la réussite de Mathieu Reynès qui, à l’évidence, maîtrise l’usage de l’outil informatique et des codes visuels des comics comme des séries américaines. Ceci lui permet de donner à cet album une atmosphère particulière et un potentiel narratif qu’il sera bon de voir s’épanouir à la rentrée prochaine.
S'il est paru - en prépublication - dans Spirou, ce serait une erreur de considérer qu’Harmony soit l'apanage de nos chères têtes blondes, même si la bande son de Thomas Kubler peut leur servir de berceuse !
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