© Bamboo 2014 - Richez & Guilloteau |
Un soir, par le
plus grand des hasards, Manu débouche une bouteille de 59, et c’est LA
révélation ! Commence alors une enquête qui l’amènera à sillonner la
Bourgogne de long en large, à rencontrer les meilleurs vignerons afin de
pouvoir mettre un nom sur ce flacon qui n’a jamais eu d’étiquette…
Une fois achevée la lecture de l’album de Manu Guillot, Hervé Richez et Boris Guilloteau, l’analogie avec Les Ignorants est inévitable, tout comme la comparaison. Mais là où Etienne Davodeau mettait en parallèle vin et bande dessinée et jouait sur le registre de l’authenticité, Un grand Bourgogne oublié prend le parti de l’investigation œno-viticole et d’un certain élitisme... tout bourguignon !
Si ces deux hommages à la viticulture hexagonale présentent de nombreux points communs, ils divergent cependant quant à la façon d’aborder le sujet : l’un se centre sur le terroir, tandis que l’autre met en avant le produit. Autre différence, le ton. Ni comédie, ni drame, parfois un peu des deux, le récit d’Hervé Richez peine à susciter de l'empathie pour les personnages. Cette ambivalence se retrouve dans le trait semi-réaliste de Boris Guilloteau qui, scénario oblige, se retrouve parfois aux limites de la caricature. Au final, le fil rouge de l’enquête ne fonctionne pas vraiment et les protagonistes apparaissent plus dans leur technicité et que dans leur humanité.
Les amoureux des Vosne-Romanée, Nuits-Saint-Georges et autres Gevrey-Chambertin comme les adeptes de l’excellence œnologique du pinot noir seront comblés, mais ceux qui préfèrent la convivialité du chenin pourraient rester sur leur soif.
Une fois achevée la lecture de l’album de Manu Guillot, Hervé Richez et Boris Guilloteau, l’analogie avec Les Ignorants est inévitable, tout comme la comparaison. Mais là où Etienne Davodeau mettait en parallèle vin et bande dessinée et jouait sur le registre de l’authenticité, Un grand Bourgogne oublié prend le parti de l’investigation œno-viticole et d’un certain élitisme... tout bourguignon !
Si ces deux hommages à la viticulture hexagonale présentent de nombreux points communs, ils divergent cependant quant à la façon d’aborder le sujet : l’un se centre sur le terroir, tandis que l’autre met en avant le produit. Autre différence, le ton. Ni comédie, ni drame, parfois un peu des deux, le récit d’Hervé Richez peine à susciter de l'empathie pour les personnages. Cette ambivalence se retrouve dans le trait semi-réaliste de Boris Guilloteau qui, scénario oblige, se retrouve parfois aux limites de la caricature. Au final, le fil rouge de l’enquête ne fonctionne pas vraiment et les protagonistes apparaissent plus dans leur technicité et que dans leur humanité.
Les amoureux des Vosne-Romanée, Nuits-Saint-Georges et autres Gevrey-Chambertin comme les adeptes de l’excellence œnologique du pinot noir seront comblés, mais ceux qui préfèrent la convivialité du chenin pourraient rester sur leur soif.
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