lundi 17 février 2014

Sexy Lady

Lady Elza : 2. La vente Coco Brown
 
Elza chérie, 

© Glénat 2014 - Dufaux & Wurm
Je connais ton aversion pour les conventions et l’establishment, mais il est des limites qu’une lady ne peut se permettre de franchir. 

À en croire ma dernière lecture, tu aurais été mêlée à l’affaire Coco Brown. Comment une femme de ta condition peut-elle avoir un quelconque rapport avec Clive Goodman et ses révélations calomnieuses sur la Couronne ? Ma chère amie, quel besoin as-tu de te mettre dans des positions qu’une dame - digne de ce nom - se doit d’éviter ? Passe encore que tu rendes fou ce pauvre Amadeus Dexter, mais lorsque j’apprends que tu as été vue à la sortie du Ciné Maxx, je ne sais que penser ! 

Il en est de même pour celui qui relate – de jolie manière, j’en conviens - tes faits et gestes, un certain Jean Dufaux, je crois ! Lui est-il nécessaire, pour pimenter son récit, de te fourvoyer dans des situations aussi scabreuses que dangereuses ? Dois-je te rappeler que ta réputation, voire ta vertu, pourraient en pâtir ? Ceci étant, j’admets volontiers que ta vie à Londres semble être des plus trépidantes. Concernant notre vénérable capitale, il est à remarquer l’excellent travail de Monsieur Wurm qui, avec sa délicate ligne claire, sait donner à notre moderne cité un petit air qui, curieusement, me remémore les histoires que me racontait Père. Je note également que ce monsieur sait fort adroitement souligner tes avantages, bien que je puisse déplorer certaines tenues dans lesquelles seul un mari devrait pourvoir te surprendre – encore faudrait-il que tu en trouves un ! 

Elza, quoi qu’il m’en coûte de l’admettre, je t’envie, et c’est avec un réel plaisir et une grande attention que je lirai tes prochaines aventures. 

Ton amie sincère, Tuba Longfree 

PS : Je trouve Hugo délicieux et un cadeau de sa Très Gracieuse Majesté vaut bien une paire de ballerines, même de chez Repetto !

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