jeudi 28 mars 2013

Veni, vidi, vici

Alix 32HC La dernière conquête

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© Casterman 2013 - Jailloux & Martin
En toute discrétion, Caius Julius César envoie Alix aux confins du monde romain, là où, trois siècles auparavant, Alexandre le Grand fit faire demi-tour à Bucéphale. Le juvénile patricien doit retrouver le sceau du mythique conquérant et le rapporter à celui qui a déjà franchi le Rubicon pour fondre sur Rome.

Alors que Thierry Démarez et Valérie Mangin s’intéressent aux vieux jours d’un Alix devenu sénateur, Marc Jailloux perpétue l’héritage de Jacques Martin et poursuit les aventures antiques du fils adoptif d’Honorus Galla.

Ce trente-deuxième opus des péripéties du tumultueux Gaulois converti aux vertus de la romanité ne connaîtra vraisemblablement pas les honneurs du triumphus tant son récit est sans surprise. Ainsi, le consul des Gaules confie-t-il à son protégé une mission impossible et un mystérieux prisonnier qui s’avèrera être le roi déchu d’un lointain royaume qu’Alix aidera à reconquérir son trône et son honneur tout en sauvant, au passage, la princesse locale … Veni, vidi, vici !

L’intérêt de l’album n’est donc pas dans un scénario par trop classique, mais plutôt dans son graphisme qui retrouve les canons de la ligne claire du maître belge et ramène quelques années en arrière, à une époque où les légions se perdaient et les Spartiates se comptaient sur les doigts d’une main.

Quoi qu’il en soit, La dernière conquête possède la saveur de ces vieilles parutions qui ravira les plus nostalgiques, et rebutera sûrement les jeunes lecteurs tant les planches pâtissent d’une typographie qui ne facilite en rien la lecture.

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