© Casterman 1981
Auclair & Deschamps
|
Il est des albums qui marquent
sans savoir vraiment pourquoi. D’ailleurs, est-ce si important ?
Indéniablement, un album fait pour rêver à Dahud et à sa légendaire cité de Ker-Is mais aussi pour méditer sur le poids des croyances et la force des origines !
En 1982, cet album m’avait
littéralement envouté par son graphisme et son scénario engagé. 30 ans après,
je l’exhume de la bibliothèque pour savoir ce qu’il m’en restait.
L’album est encore frais et il
s’en dégage une délicieuse odeur de papier vieilli ! Bien que le temps ait
tendance à altérer ma mémoire de poison rouge, je me souvenais encore (à peu
près) du synopsis et surtout de la beauté du dessin... Par dessus tout, la
magie du récit demeure intacte et l’envoutement des 157 planches (sans compter
celles en breton) opère toujours avec autant d’intensité et ce malgré les
années passées. Que dire d’autre de cet album, sinon que le dessin d’Auclair
est à pleurer tellement il est superbe de réalisme et d’inspiration et que le talent
de scénariste d’Alain Deschamps vous emmène par delà les monts d’Arrée dans un
pays de Celtitude. Indéniablement, un album fait pour rêver à Dahud et à sa légendaire cité de Ker-Is mais aussi pour méditer sur le poids des croyances et la force des origines !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire