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Zachary Buzz – alias Zach - vient d’intégrer l’académie de police de Monplaisir, vaste cité de 300.000 ha où les humains viennent, pendant 2 semaines, oublier les 50 précédentes. Nous sommes en décembre 2058 et Zach n’a que 6 mois pour devenir un Urban Interceptor...
Luc Brunschwig connait une année particulièrement faste puisqu’après les 2 suites du Pouvoir des Innocents voici qu’il décide de reprendre un album déjà édité en 1999. Publié alors chez les Humanoïdes Associés, sous le titre Urban Game, l’album était dessiné par Jean-Christophe Raufflet. Aujourd’hui Luc Brunschwig reprend - a priori - l’album en profondeur, signe désormais chez Futuropolis et s’associe pour la circonstance à Roberto Ricci. Au delà de l’histoire de Zach dans les méandres de Monplaisir, Luc Brunschwig aborde, l’air de rien, une multitude de sujets que l’on pourrait qualifiés de sociétaux… Ce qui est intéressant dans ce nouvel album, ce n’est pas tant les thématiques traitées - qui l’ont déjà toutes été maintes fois que ce soit au cinéma, en littérature voire même en bandes dessinées - mais la manière dont elles sont agencées pour constituer une histoire qui, sur la base de ce 1er album, semble cohérente - avec cependant quelques interrogations ! L’abrutissement des masses au travail ou durant leurs temps de loisir, la solitude au sein de la foule, la misère au milieu de l’opulence, le voyeurisme de la téléréalité, la Big-Brotherisation (!) de la société… tout y passe … une vraie liste à la Prévert… et c’est ce qui fait l’attrait de cet album et en rend la lecture enrichissante. Mais le meilleur des scénarii n’est rien, surtout sur un premier album, sans un dessinateur qui sait en exploiter les qualités. Sur Urban, Roberto Ricci sait donner toute la mesure de son talent que l’on pouvait deviner dans Les Armes d’Hélios. Le trait est serein, sûr, et l’univers graphique mis en page offre une réelle épaisseur. Tout juste est-il possible de regretter le manque de lisibilité des séquences de téléréalité – au combien importantes - mais ce n’est qu’un détail qui devrait-être vite réglé.
Luc Brunschwig connait une année particulièrement faste puisqu’après les 2 suites du Pouvoir des Innocents voici qu’il décide de reprendre un album déjà édité en 1999. Publié alors chez les Humanoïdes Associés, sous le titre Urban Game, l’album était dessiné par Jean-Christophe Raufflet. Aujourd’hui Luc Brunschwig reprend - a priori - l’album en profondeur, signe désormais chez Futuropolis et s’associe pour la circonstance à Roberto Ricci. Au delà de l’histoire de Zach dans les méandres de Monplaisir, Luc Brunschwig aborde, l’air de rien, une multitude de sujets que l’on pourrait qualifiés de sociétaux… Ce qui est intéressant dans ce nouvel album, ce n’est pas tant les thématiques traitées - qui l’ont déjà toutes été maintes fois que ce soit au cinéma, en littérature voire même en bandes dessinées - mais la manière dont elles sont agencées pour constituer une histoire qui, sur la base de ce 1er album, semble cohérente - avec cependant quelques interrogations ! L’abrutissement des masses au travail ou durant leurs temps de loisir, la solitude au sein de la foule, la misère au milieu de l’opulence, le voyeurisme de la téléréalité, la Big-Brotherisation (!) de la société… tout y passe … une vraie liste à la Prévert… et c’est ce qui fait l’attrait de cet album et en rend la lecture enrichissante. Mais le meilleur des scénarii n’est rien, surtout sur un premier album, sans un dessinateur qui sait en exploiter les qualités. Sur Urban, Roberto Ricci sait donner toute la mesure de son talent que l’on pouvait deviner dans Les Armes d’Hélios. Le trait est serein, sûr, et l’univers graphique mis en page offre une réelle épaisseur. Tout juste est-il possible de regretter le manque de lisibilité des séquences de téléréalité – au combien importantes - mais ce n’est qu’un détail qui devrait-être vite réglé.
Le duo Brunschwig-Ricci fonctionne à merveille et espérons qu’il saura nous offrir - pour notre plus grand plaisir - de prochains albums dans la même veine que celui-ci.
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