Billet sur l'opus 2 de Fraternity : Livre 2/2
Lien avec le site BDGest et le site Planète BD
En ces temps de famine et de guerre, la nature humaine reprend ses droits sur les idéaux et ce qui n’était qu’un doux rêve devient dès lors un véritable cauchemar. L’Utopie qu’est New Fraternity a vécu…
José-Luis Munuera et Juan Diaz Canalès nous avaient fortement impressionnés avec le tome 1 de Fraternity. Ce deuxième album s’inscrit dans la même veine mais dans un registre beaucoup plus sombre et désenchanté. Alors que le 1er opus laissait entrevoir une lueur d’espoir sur la pérennité du rêve de Robert Mc Corman, il est clair désormais que son Utopie ne lui survivra pas. Cet album nous plonge au cœur même des tensions de cette société improbable. Couleurs, cadrage, découpage, dialogues concourent à nous décrire la lente déliquescence de New Fraternity, symbolisée par le naufrage de Josiah - jadis pilier de cette communauté et aujourd’hui fossoyeur de celle-ci. Un album tourmenté dans lequel seules la fragile innocence d’Emile et la force de Fanny apportent une note d’amour et d’espoir. Un album qui sait mettre en images et en bulles toute une palette d’émotions humaines surtout les pires et ce en faisant preuve d’une grande maîtrise graphique et scénaristique - voir la planche 33 ou le superbe double-pages (46/47) pour s’en convaincre !
Un très bel album qui se structure autour d’une question toute simple : la Bête est-elle celle qui vit au fond de la forêt ou celle qui est tapie au fond de chacun d’entre-nous ?
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En ces temps de famine et de guerre, la nature humaine reprend ses droits sur les idéaux et ce qui n’était qu’un doux rêve devient dès lors un véritable cauchemar. L’Utopie qu’est New Fraternity a vécu…
José-Luis Munuera et Juan Diaz Canalès nous avaient fortement impressionnés avec le tome 1 de Fraternity. Ce deuxième album s’inscrit dans la même veine mais dans un registre beaucoup plus sombre et désenchanté. Alors que le 1er opus laissait entrevoir une lueur d’espoir sur la pérennité du rêve de Robert Mc Corman, il est clair désormais que son Utopie ne lui survivra pas. Cet album nous plonge au cœur même des tensions de cette société improbable. Couleurs, cadrage, découpage, dialogues concourent à nous décrire la lente déliquescence de New Fraternity, symbolisée par le naufrage de Josiah - jadis pilier de cette communauté et aujourd’hui fossoyeur de celle-ci. Un album tourmenté dans lequel seules la fragile innocence d’Emile et la force de Fanny apportent une note d’amour et d’espoir. Un album qui sait mettre en images et en bulles toute une palette d’émotions humaines surtout les pires et ce en faisant preuve d’une grande maîtrise graphique et scénaristique - voir la planche 33 ou le superbe double-pages (46/47) pour s’en convaincre !
Un très bel album qui se structure autour d’une question toute simple : la Bête est-elle celle qui vit au fond de la forêt ou celle qui est tapie au fond de chacun d’entre-nous ?
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