Billet sur l'opus 4 de l'univers de Block 109 : New-York 1947
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Nouvelle uchronie pour le duo Brugeas/Toulhoat qui après avoir exploré - au printemps - les frondaisons de la forêt vierge africaine vient désormais hanter les décombres de la mégalopôle nord-américaine.New-York 1947 est très justement mis en scène par Vincent Brugeas et ses héros sont plus près du pathétique que de l’héroïque. Loin de faire l’apologie de la virilité guerrière, cet album illustre - à sa manière - ce que la guerre peut faire de pire que ce soit du coté des supposés vaincus ou de celui des présumés vainqueurs. Véritable street movie post apocalyptique, cet album nous entraine frénétiquement vers l’Enfer dans un chaos où s’entremêlent des hommes chimiquement ou viralement modifiés, des soldats perdus, des victimes des circonstances ou de la guerre et … le petit chaperon-rouge !
Parallèlement, il est difficile de dissocier le scénario de Vincent Brugeas du travail tout en puissance, en mouvements ou en ombres de Ronan Toulhoat. Mais la force de son dessin ne se s’apprécie qu’au regard des études et croquis - somme toute très classiques - du making-off : la précision est dans les décors au trait quasiment technologique… l’impression est dans les personnages au graphisme plus instinctif, privilégiant l’essence au réalisme morphologique.
Il existe une réelle complémentarité entre ces deux auteurs qui fait toute la singularité et la qualité de cet album. De la BD d’auteurs qui possède une sacrée personnalité.
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