#4. Yuma
River
Bass est en quête de rédemption et pour cela, il accepte de défier
Thomas Powell, un politicien déchu, au pénitencier de Yuma. C’est comme
se jeter dans un nid de serpents… pas évident d’en ressortir vivant !
Quatrième épisode pour ce marshal atypique auquel Darko Macan donne vie. Mû par une hargne à survivre et une rage de croire à des jours meilleurs, River Bass traverse un Far-West qui ne lui épargne rien. Si, par certains excès, un rapprochement pourrait être fait avec un illustre aîné chilien, le scénariste croate se contente de démontrer les turpitudes de l’âme humaine, même si aujourd’hui cela peut paraître quelque peu outrancier. À noter que sur ce quasi-huis clos carcéral, la violence, qu’elle soit physique ou psychologique, demeure dans des limites étrangement crédibles, comme quoi il est possible de s’habituer à (presque) tout !
Si cette série se base sur la psyché tourmentée de ses protagonistes de manière très typée, le dessin d’Igor Kordey participe pour beaucoup à cette spécificité. En sept cases par planches, il prend ses aises privilégiant les angles de vue qui mettent en valeur les physionomies, un geste, une expression.
Sombre malgré le soleil qui plombe l’Arizona, Yuma traîne sa dose de sueur et de poussière et ne laisse que peu de doutes sur ce qu’a pu être la conquête des immensités de l’Ouest américain.
© Delcourt 2019 - Macan & Kordey |
Quatrième épisode pour ce marshal atypique auquel Darko Macan donne vie. Mû par une hargne à survivre et une rage de croire à des jours meilleurs, River Bass traverse un Far-West qui ne lui épargne rien. Si, par certains excès, un rapprochement pourrait être fait avec un illustre aîné chilien, le scénariste croate se contente de démontrer les turpitudes de l’âme humaine, même si aujourd’hui cela peut paraître quelque peu outrancier. À noter que sur ce quasi-huis clos carcéral, la violence, qu’elle soit physique ou psychologique, demeure dans des limites étrangement crédibles, comme quoi il est possible de s’habituer à (presque) tout !
Si cette série se base sur la psyché tourmentée de ses protagonistes de manière très typée, le dessin d’Igor Kordey participe pour beaucoup à cette spécificité. En sept cases par planches, il prend ses aises privilégiant les angles de vue qui mettent en valeur les physionomies, un geste, une expression.
Sombre malgré le soleil qui plombe l’Arizona, Yuma traîne sa dose de sueur et de poussière et ne laisse que peu de doutes sur ce qu’a pu être la conquête des immensités de l’Ouest américain.
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