En ce monde, toute chose a une fin !
© Glénat 2018 - Vicomte & Bernabé |
Tant et tant a
déjà été dit et écrit ! Il est donc inutile de revenir sur les
péripéties qui émaillèrent les vingt-et-une années qui séparent L’appel
de La petite boîite rouge. Aujourd’hui, le lecteur patient peut donc
enfin céder au plaisir, maintes fois repoussé, de ranger soigneusement
sur quelques étagères l’intégralité des aventures de la belle
égyptienne. Ce faisant, la certitude que tout cela aurait pu se conclure
bien plus tôt ne manquera pas de lui venir à l’esprit…
Avec
du recul et sans vouloir offenser quiconque, Sasmira relève plus de
l’occasion manquée que du chef d’œuvre consacré. L’indicible espoir
d’une fin magistrale qui aurait fait écho à un premier opus mythifié, a
fait peser sur les épaules d’Anaïs Barnabé une charge dont elle s’est
acquittée plus qu’honorablement, tout comme - en son temps - Claude
Pelet avait su donner un souffle nouveau à une histoire que beaucoup
imaginaient perdue. En fait, le bât blesse sur le scénario. En effet,
une fois la dernière planche lue et cet ultime volet refermé, force est
de constater que le romanesque, la passion, le mystère, le suspens, la
profondeur ou plus prosaïquement l’engouement que tout un chacun se
croyait en droit d’espérer… font grandement défaut !
Sasmira n’est plus. Ainsi soit-elle !
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