© Glénat 2018 - Vatine &Varanda |
L’Humanité s’est réfugiée sur Mars après la destruction de la
Terre. La science a mené l’Homme à sa perte, la Religion sera sa
rédemption. Mais l’amour d’une mère n’a que faire des dogmes, quitte à
braver les interdits…
Attendu de longue date, La Mort vivante - parue chez les montpelliérains de Comix Buro - met en avant la partition graphique d’Alberto Varanda pour laquelle les analogies avec Doré, Booth, Schuiten ou Andréas fleurissent dans les médias. Au-delà des avis enthousiastes, la minutieuse beauté du travail réalisé ne peut être ignorée. Sombres et gothiques (bien qu’il soit ici question de science-fiction), les décors sont superbes et traduisent une appétence certaine pour l’architecture et les grands volumes. Sur ces derniers l’ex-sculpteur opte pour une mise en couleurs privilégiant les bleus et les bruns, imprégnant de la sorte ses cases d’une ambiance sourde et lourde. Cependant, quelques détails sont techniquement (et curieusement) en deçà de la quasi majorité des planches. Toutefois, pas de quoi remettre en question l’ensemble, simplement de s’interroger sur leur existence alors qu’en cinq ans, il avait possibilité de revenir dessus… ! Autre point, la marqueterie de hachurés qui donne toute sa finesse et sa texture, donc sa puissance visuelle, à l’album mais qui parfois devient par trop présente et casse l’harmonie du dessin tel un passage surjoué dans une symphonie parfaitement exécutée ! Dit autrement, le trait d’Alberto Varanda, ne peut excuser ces relâchements aussi relatifs que coupables !
La forme évoquée, abordons le fond. Si la pagination initiale a été revue à la hausse, elle ne permet pas à Olivier Vatine d’explorer toutes les possibilités offertes par le récit de Stefan Wul qui, ici, se trouve réduit à sa plus simple expression. Dense, car trop synthétique le scénario se révèle bien à l’étroit dans ses soixante-huit pages pour pouvoir approfondir les motivations de Martha, les raisons de la déviance de la société martienne, la mission que se sont assignés les Poulpes tripodes… et tant d’autres choses. Même si l’exercice est bien exécuté, il demeure intrinsèquement par trop succinct et laisse une sentiment de manque qui en atténue la portée.
En résumé, La mort vivante est indéniablement un bel album, mais il aurait pu être beaucoup plus…
Attendu de longue date, La Mort vivante - parue chez les montpelliérains de Comix Buro - met en avant la partition graphique d’Alberto Varanda pour laquelle les analogies avec Doré, Booth, Schuiten ou Andréas fleurissent dans les médias. Au-delà des avis enthousiastes, la minutieuse beauté du travail réalisé ne peut être ignorée. Sombres et gothiques (bien qu’il soit ici question de science-fiction), les décors sont superbes et traduisent une appétence certaine pour l’architecture et les grands volumes. Sur ces derniers l’ex-sculpteur opte pour une mise en couleurs privilégiant les bleus et les bruns, imprégnant de la sorte ses cases d’une ambiance sourde et lourde. Cependant, quelques détails sont techniquement (et curieusement) en deçà de la quasi majorité des planches. Toutefois, pas de quoi remettre en question l’ensemble, simplement de s’interroger sur leur existence alors qu’en cinq ans, il avait possibilité de revenir dessus… ! Autre point, la marqueterie de hachurés qui donne toute sa finesse et sa texture, donc sa puissance visuelle, à l’album mais qui parfois devient par trop présente et casse l’harmonie du dessin tel un passage surjoué dans une symphonie parfaitement exécutée ! Dit autrement, le trait d’Alberto Varanda, ne peut excuser ces relâchements aussi relatifs que coupables !
La forme évoquée, abordons le fond. Si la pagination initiale a été revue à la hausse, elle ne permet pas à Olivier Vatine d’explorer toutes les possibilités offertes par le récit de Stefan Wul qui, ici, se trouve réduit à sa plus simple expression. Dense, car trop synthétique le scénario se révèle bien à l’étroit dans ses soixante-huit pages pour pouvoir approfondir les motivations de Martha, les raisons de la déviance de la société martienne, la mission que se sont assignés les Poulpes tripodes… et tant d’autres choses. Même si l’exercice est bien exécuté, il demeure intrinsèquement par trop succinct et laisse une sentiment de manque qui en atténue la portée.
En résumé, La mort vivante est indéniablement un bel album, mais il aurait pu être beaucoup plus…
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