jeudi 15 février 2018

BLACK MAGICK

 
© Glénat 2018 - Rucka & Scott
Femme et flic ! Jusqu’ici, rien de bien extraordinaire. Mais femme, flic et sorcière ; là, cela devient plus rare et il n’y a guère que dans un Comic que cela est possible. La preuve en est avec Rowan Black dans Black Magick ! 

La légende veut que les bonnes fées se penchent parfois sur un berceau pour que son occupant se voit attribuer quelques dons ou grâces. À l’évidence, plusieurs de ces charmantes personnes ont fait de même pour ce premier volume compilant les cinq premiers épisodes de la nouvelle égérie de la police de Portsmouth. En premier lieu, citons le mage Greg Rucka dont le goût pour l’occulte trouve ici - après Veil - un nouveau terrain de jeu. Son récit oscille judicieusement entre réalité et monde parallèle et sait se diversifier en deux fils narratifs dont le lecteur sens confusément qu’ils sont indiciblement liés sans savoir encore vraiment pourquoi ni comment. Mais là où les charmes opèrent c’est lorsque la magicienne australienne Nicola Scott et son assistante transalpine Chiarra Arena, délivrent – en noir et blanc - des planches au réalisme parfaitement découpé et à la sensualité et l’esthétisme un peu surfait. Cependant, cet opus introductif œuvre dans un registre où graphisme et dessin concourent de manière similaire à l’intérêt d’une histoire où les circonvolutions ésotériques et le pragmatisme policier jouent de concert. 

ll semblerait que de la sorcellerie et de ses sortilèges, il en soit comme du bon grain et de l’ivraie Quoi qu’il en soit le prochain volet dira qui de la blanche ou la noire, il faudra choisir !

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