samedi 12 novembre 2016

LADY MECHANIKA

 
© Glénat 2016 - Benitez
Fin de l’arc dans lequel l’égérie de Joe Benitez retrouve Séraphina sans pour autant avoir de certitudes sur ses origines.

Si le scénario reste très classique dans sa trame générale, il sait cependant ménager ses effets (notamment dans son final) et donner du rythme comme de la consistance aux aventures de cette nouvelle héroïne biomécanique et de toute la galerie de personnages hauts en couleurs qui l’accompagnent. Tout en faisant la part belle aux costumes et aux accessoires de toute sorte, Joe Benitez livre encore une fois une partition d’une jolie richesse graphique. Il faut néanmoins remarquer que la densité des planches, comme leur mise en couleur ou le lettrage concourent à une relative saturation qui – même sur deux épisodes – rend la lecture parfois laborieuse. Le kitsch du steampunk trouverait-il là ses limites en matière de fluidité de lecture ?

Le premier opus compilant les trois premiers volets de l’arc, la question était de savoir ce que Glénat comics pouvoir mettre dans cette seconde parution sachant que Le mystère du corps mécanique comprend cinq épisodes ! Si le bonus constitue généralement la cerise sur le gâteau, force est de constater que l’éditeur grenoblois pousse le concept un peu loin. En guise de gâterie finale, quelques illustrations de Lady Mechanika par des dessinateurs US peuvent se concevoir, de même qu’une brève interview. Mais en rajouter, uniquement pour garnir la pagination, avec un second entretien et les previews du prochain arc et de Wraithborn (la future série de l’auteur) pourraient faire croire à d’aucuns que l’on se moque d’eux !

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