dimanche 27 novembre 2016

CARMEN Mc CALLUM


© Delcourt 2016 - Duval & Emem
Londres est partiellement détruit, un second attentat nucléaire a été évité à Sidney, et le duo Carmen/Pacman tente de retrouver la dernière bombe à Moscou. Toutefois, les choses ne sont pas si simples et cette fin de cycle apporte son lot de mauvaises surprises. Un monde s’écroule sans aucune certitude d’en voir renaître un meilleur…

Carmen mc Callum officie dans un XXIe d’anticipation où le business domine une Humanité qui manipule son patrimoine génétique, s’hybride avec des machines et joue à la roulette russe avec des ogives atomiques. Mélange androgyne de Mad Max et de Terminator, la mercenaire serait presque anachronique dans un univers où la virtualité comme l’intelligence robotiques dominent tout. Mais en bon prédateur, l’égérie ibéro-irlandaise sait s’adapter à toutes les situations et ses aventures font, avec une belle constance, le bonheur de ses fans depuis près d’une vingtaine d’années.

Dessinateur de la série depuis Vendetta, Emen, en se concentrant graphiquement sur l’essentiel, atteint un niveau de simplification de son trait qui laisserait à penser qu’il arrive à la fin de l’évolution graphique de Carmen. Ce seizième album prend dès lors une autre dimension lorsque l’on sait qu’une pose sera observée par ses auteurs pour explorer d’autres voies quitte à revenir, dans quelques temps, sur la saga pour un nouveau cycle.

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