SpyGames : 1. Dissidents
© Glénat 2014 - Morvan & Kim |
Quand les services spéciaux ne se font pas la guerre, ils concourent
pour le Kontest : leur Olympiade. Et si Coubertin n’en a pas écrit les
règles, ce n’est pas grave puisqu’il n’y en a qu’une : que le plus
vicieux l’emporte. En jeu, un secret d’Etat de niveau 6 de chaque
participant au vainqueur… de quoi stimuler les ardeurs sauf que cette
année les règles semblent avoir un peu changées !
Thriller
sur-vitaminé dans une Hong-Kong qui risque de porter longtemps les
séquelles de ce concours où tous les coups sont permis, SpyGames
revisite le genre en faisant abstraction de toute règle. Cet épisode
d’ouverture donne le ton dès les premières planches et permet
d’introduire les différents protagonistes, du moins ceux qui survivent.
C’est classique mais bien fait.
Coté dessin, Kim Jung-Gi est aux
pinceaux et il convient de reconnaître que son graphisme est lui aussi
des plus efficaces, sans fioriture, mais avec un luxe de détails. Tout
ce que qu’il est possible d’utiliser comme angle de vue l’est uniquement
aux services de l’action et les quelques moment de répits qu’offre le
scénario de Jean-David Morvan permettent à peine de retrouver ses
esprits. Tout juste regretterais-je un indicible manque de précision du
dessin qui tranche lorsque l’on connait la qualité du trait du prodige
coréen. Ceci étant l’ensemble se lit bien, trop bien même puisque les 46
pages sont avalés en moins de temps qu’il en faut à un sniper pour vous
transformer le cerveau en marmelade.
Que du bonheur pour les amateurs de stress et de fusillades.
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