Lien avec le site BDGest et le site Planète BD
A Macao, les secrets des services de renseignements sont mis en jeu… Un traitement spécial cependant pour un agent du HK3 dont le sort dépendra d’une main chanceuse au poker ! Voilà de quoi rendre nerveux toutes les officines de la planète.
Après 4 albums, Spyder apparaît comme une série passée à coté de son sujet. Il y a quelque chose de surprenant et de déroutant dans l’entêtement dont semble faire preuve Sébastien Latour… Pourquoi refuser de plonger ses albums dans le registre de l’anticipation alors même que l’idée de base abordée dans Ombres chinoises ouvrait des perspectives des plus intéressantes. Mais dès Dragon céleste (le 2ème album) la rupture est définitivement consommée et la série s’oriente résolument vers l’espionnage… de mémoire, seule la planche 19 d’Old school laissera entrevoir le fameux vaisseau. Inutile donc de pleurer sur ce que cette série n’est pas et concentrons nous sur ce quelle ! Survitaminée, commercialement très bien calibrée mais classique (à la limite du convenu), Spyder utilise habilement tous les codes du genre avec une réelle efficacité graphique et ce quelque soit les 3 dessinateurs (Mr Fab, Afif Khaled et Sébastien Vastra,) qui se sont relayés sur les 4 albums. Mais in fine, le lecteur ne retient que peu de chose des aventures du talentueux Jonah Bao et de le belle Meilin.
Un goût d’inachevé donc pour cette série dont le quatrième album pourrait fort bien constituer la fin d’un 1er cycle…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire