Après la mort de son père, la jeune Maxima Prado se retrouve à Madrid, au centre d’une affaire d’espionnage internationale dont l’enjeu est une mystérieuse machine à crypter.
Léger mais sans légèreté, ce premier album de Montse Martin et Teresa Valero s’avère être l’une des belles surprises de ce premier semestre 2011.
En effet, Curiosity shop s’inscrit (malgré son dessin) dans un réalisme historique prégnant. Ainsi, les prémices de la création d’Israël, l’imminence de la Première Guerre mondiale ou les affrontements coloniaux au Maroc serviront certainement de trame de fond aux (futures) aventures de Maxima Prado.
Parallèlement, le scénario s’avère riche pour ne pas dire (trop) dense et Teresa Valero nous offre toute une gamme d’effets de mise en page qui témoignent de sa maîtrise de l’exercice : alternances de brèves séquences d’une ou deux pages (planches 1, 2 et 3...) pour poser l’action et/ou lui imprimer un rythme, juxtaposition de scènes passées et présentes sur une même page ou case en jouant sur les couleurs (planches 6), agencement sur les 2 moitiés (verticales !) d’une page de deux scènes concomitamment (planche 33)…. L’expérience des films d’animation des deux auteur(e)s n’est certainement pas étrangère à leur facilité à jouer de ces effets narratifs (!).
Coté dessin, Montse Martin possède indéniablement un univers graphique qui lui est propre et son dessin sait allier naïveté, simplicité, cynisme, maturité et complexité (oups !). Ajoutons à cela une mise en couleur qui participe comme rarement à la lisibilité du scénario et la compréhension de l’histoire.
Une 1ère collaboration (sur un album) en forme de réussite.
En attendant la suite avec intérêt et, déjà, avec une relative… impatience !
Léger mais sans légèreté, ce premier album de Montse Martin et Teresa Valero s’avère être l’une des belles surprises de ce premier semestre 2011.
En effet, Curiosity shop s’inscrit (malgré son dessin) dans un réalisme historique prégnant. Ainsi, les prémices de la création d’Israël, l’imminence de la Première Guerre mondiale ou les affrontements coloniaux au Maroc serviront certainement de trame de fond aux (futures) aventures de Maxima Prado.
Parallèlement, le scénario s’avère riche pour ne pas dire (trop) dense et Teresa Valero nous offre toute une gamme d’effets de mise en page qui témoignent de sa maîtrise de l’exercice : alternances de brèves séquences d’une ou deux pages (planches 1, 2 et 3...) pour poser l’action et/ou lui imprimer un rythme, juxtaposition de scènes passées et présentes sur une même page ou case en jouant sur les couleurs (planches 6), agencement sur les 2 moitiés (verticales !) d’une page de deux scènes concomitamment (planche 33)…. L’expérience des films d’animation des deux auteur(e)s n’est certainement pas étrangère à leur facilité à jouer de ces effets narratifs (!).
Coté dessin, Montse Martin possède indéniablement un univers graphique qui lui est propre et son dessin sait allier naïveté, simplicité, cynisme, maturité et complexité (oups !). Ajoutons à cela une mise en couleur qui participe comme rarement à la lisibilité du scénario et la compréhension de l’histoire.
Une 1ère collaboration (sur un album) en forme de réussite.
En attendant la suite avec intérêt et, déjà, avec une relative… impatience !
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