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Une croisière de luxe pimentée d’un tournoi de poker doté de 15 M€ en cash… voilà de quoi attiser bien des convoitises. Quant à la signora di Giovanni, est-elle ici pour jouer les mondaines de service ou, plus prosaïquement, pour affaire ?
Graphiquement parlant, il est certain que cet album est en retrait de ce qu’Herval à produit avec Tiffany. En effet, si les traits de la Contessa sont (globalement) bien maîtrisés, il en n’est pas de même pour la kyrielle de personnages de second plan. Mais gageons que ce petit monde saura prendre ses marques dans le(s) prochain(s) album(s). Parallèlement et c’est un surprise puisque Crisse n’en est pas à son coup d’essai, le scénario manque de réelle consistance : seul la fin de l’album ouvre des perspectives intéressantes. Une telle histoire aurait pu (sans problème) tenir sur 2 albums ce qui aurait (peut-être) permis de donner un peu plus d’épaisseur aux personnages en allant au-delà des stéréotypes et de complexifier l’intrigue au prix de quelques digressions judicieusement orchestrées.
Un premier album qui doit d’abord affirmer son style afin de trouver son public et qui aurait pu faire l’économie d’une campagne de lancement quelque peu surdimensionnée…
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