© Soleil Productions 2017 : Morvan & Looky |
Alors que Les défenses d'Érimanthe évoque plus la traque du
sanglier que la chasse aux cervidés, il n’en demeure pas moins qu’au
sein de la Muraille et en divers points de la galaxie, Hercule poursuit
bel et bien une biche Exogin-n’n marquée du sceau de RT-Miss.
Après
Le sang de Némée et Les Geôles d'Herne, le MerK, en quête de
rédemption, s’attèle à sa troisième mission dans une débauche de
testostérone et d’hémoglobine. Malgré un format qui oblige toujours à la
concision, Jean-David Morvan réussit le tour de force de proposer un
récit dense et lisible, sans digressions superflues ou développements
inutiles. Chaque séquence est millimétrée, les transitions sont
minimalistes et ce que le scénario ne peut dire, les planches profuses
et colorées de Looky et d’Olivier Thill se chargent de le montrer avec
un réalisme qui doit beaucoup à leur maîtrise de l’informatique.
Sans
aucune case superfétatoire, Les défenses d'Érimanthe revisite la
mythologie avec les codes des jeux vidéo et sait s’offrir un final
visuellement superbe. Les amateurs du genre seront comblés.
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