© Blake et Mortimer 2016 : Sente & Juillard |
Un
nouveau Blake et Mortimer est toujours un petit évènement susceptible
de déchaîner bien des passions chez les aficionados de feu Edgar Pierre
Jacobs.
Cette
nouvelle aventure ne déroge pas à la règle et pourrait dérouter
tellement elle s’écarte des sentiers habituellement arpentés par les
deux comparses du 99 bis, Park Lane.
Une
fois n’est pas coutume, le monde n’est pas en danger et le fil rouge de
l’album surprendra, sauf à être Anglais ! Alors Yves Sente fait-il dans
la facilité coupable lorsqu’il mêle le MI5 à l’affaire pour donner une
raison à Blake d’être là, comme pour le fameux colonel Olrik que l’on
vient chercher sans vraiment comprendre pourquoi ? La question est
posée, surtout lorsque le lecteur en est amené à supputer tout à loisir
sur le degré de parenté entre un Mortimer qui joue les chaperons en
Ferrari et cette jeune femme bien sous tous les égards.
Reste que si cette escapade italienne, à la recherche de clefs dont la découverte relève plus du parcours scout que d’Inferno,
ne laissera pas un souvenir impérissable, elle se lit sans peine et
donne l’occasion de se faire, à bon compte, un minimum de culture sur
l’un des plus grands dramaturges de notre histoire.
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