mardi 3 janvier 2017

BLAKE ET MORTIMER

 
© Blake et Mortimer 2016 : Sente & Juillard
Un nouveau Blake et Mortimer est toujours un petit évènement susceptible de déchaîner bien des passions chez les aficionados de feu Edgar Pierre Jacobs. 

Cette nouvelle aventure ne déroge pas à la règle et pourrait dérouter tellement elle s’écarte des sentiers habituellement arpentés par les deux comparses du 99 bis, Park Lane. 

Une fois n’est pas coutume, le monde n’est pas en danger et le fil rouge de l’album surprendra, sauf à être Anglais ! Alors Yves Sente fait-il dans la facilité coupable lorsqu’il mêle le MI5 à l’affaire pour donner une raison à Blake d’être là, comme pour le fameux colonel Olrik que l’on vient chercher sans vraiment comprendre pourquoi ? La question est posée, surtout lorsque le lecteur en est amené à supputer tout à loisir sur le degré de parenté entre un Mortimer qui joue les chaperons en Ferrari et cette jeune femme bien sous tous les égards.

Reste que si cette escapade italienne, à la recherche de clefs dont la découverte relève plus du parcours scout que d’Inferno, ne laissera pas un souvenir impérissable, elle se lit sans peine et donne l’occasion de se faire, à bon compte, un minimum de culture sur l’un des plus grands dramaturges de notre histoire.

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