lundi 18 juillet 2016

RED SKIN


© Glénat 2016 - Dorison & Dodson
Envoyée sur la côte Ouest afin de dégeler les relations russo-américaines, Véra Yelnikof a bien du mal à s’habituer aux us et coutumes en vigueur aux États-Unis et au rôle que ses supérieurs lui ont assigné…Toutefois, son statut de super-héroïne en devenir lui offre l’occasion de nombreux corps à corps qui, à défaut d’être torrides, n’en demeurent pas moins musclés.

S’il est fait exception d’une approche de la morphologie féminine des plus esthétiques et d’une interprétation particulière des contraintes de la physique appliquée à la dynamique des corps, ce deuxième volet des aventures de Red Skin suscite quelques questions. Suffit-il de s’adonner à un humour (parfois) taillé à la faucille, de brandir un porno tel l’étendard des libertés, de capitaliser sur les contractions made in USA, ou bien encore de jouer de la naïveté et des états d’âme d’une tueuse redoutable à la nymphomanie - a priori - assumée, pour donner une réelle consistance à un récit qui se cherche des deux côtés de l’Atlantique ? 

À l’évidence, la pupille de Moscou est faite pour souffler le chaud et le froid ! Vouloir la faire intervenir sur d’autres registres est certes louable, mais ne s’avère, pour l’instant, guère convaincant.

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