© Glénat 2016 - Dorison & Dodson |
Envoyée sur la côte Ouest afin de dégeler les relations
russo-américaines, Véra Yelnikof a bien du mal à s’habituer aux us et
coutumes en vigueur aux États-Unis et au rôle que ses supérieurs lui ont
assigné…Toutefois, son statut de super-héroïne en devenir lui offre
l’occasion de nombreux corps à corps qui, à défaut d’être torrides, n’en
demeurent pas moins musclés.
S’il est fait exception d’une
approche de la morphologie féminine des plus esthétiques et d’une
interprétation particulière des contraintes de la physique appliquée à
la dynamique des corps, ce deuxième volet des aventures de Red Skin
suscite quelques questions. Suffit-il de s’adonner à un humour (parfois)
taillé à la faucille, de brandir un porno tel l’étendard des libertés,
de capitaliser sur les contractions made in USA, ou bien encore de jouer
de la naïveté et des états d’âme d’une tueuse redoutable à la
nymphomanie - a priori - assumée, pour donner une réelle consistance à
un récit qui se cherche des deux côtés de l’Atlantique ?
À l’évidence, la pupille de Moscou est faite pour souffler le
chaud et le froid ! Vouloir la faire intervenir sur d’autres registres
est certes louable, mais ne s’avère, pour l’instant, guère convaincant.
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