© Bamboo 2014 - Ordas & Mounier |
Janvier 1918. Louis-Charles Bouteloup ne le sait pas encore, mais, sur la
cote 306, il va côtoyer ce que l’Homme fait de pire en matière de
bassesse et d’ignominie.
Hasard du calendrier, alors que va paraître Shadow Warriors de Speca et Mainil, comics relatant les aventures de deux snipers cheyenne et iroquois sur le front de 14-18, Patrice Ordas, désormais seul au scénario mais toujours accompagné d'Alain Mounier au dessin, sort le troisième cycle d’Ambulance 13.
Le conflit touche à sa fin et, si le jeune chirurgien y a gagné l'inimitié de ses pairs en même temps que la considération des hommes de troupe, il y a surtout perdu beaucoup de ses illusions. Les plumes de fer ne lui donnera guère de raisons d’espérer mieux. Toutefois à trop vouloir en dire, il est aisé de semer une certaine confusion. Qu’il soit question de Corps francs, soit ! D'Indiens, pourquoi pas ? Mais, dans un album de seulement quarante-six planches, il est difficile de comprendre le lien avec de fugaces incursions parisiennes ou une tentative d’évasion en territoire allemand. Sans doute faut-il y voir là les prémices de développements futurs indispensables à la suite du récit.
Après les coloniaux au chemin des Dames, voici donc les Amérindiens au collet du Linge, sans parler des Corps francs. Malheureusement pour eux, les uns comme les autres semblent devoir partager le mépris de leurs supérieurs et leur satisfaction à les regarder disparaître. Sur ce constat, Patrice Ordas construit à nouveau un scénario où la vilenie est plus que jamais érigée en vertu cardinale. Quoi qu'il en soit de cette fiction, il n'en demeure pas moins que ceux qui inspirèrent Capitaine Conan furent bien des spécialistes de l'exfiltration avant l'heure et que, dès 1914, Lakotas, Commanches ou Cherokees étaient sur le front à crypter les communications alliées sous le nom de Code talkers.
En cette année de centenaire, les séries sur la Première Guerre mondiale sont légion. Si un phénomène de saturation commence à poindre, Ambulance 13 a une façon d'appréhender les tranchées qui sort de l’ordinaire. Reste toutefois à souhaiter que, dans le prochain album, la convalescence de Louis-Charles Bouteloup l'amène jusqu'à l'armistice.
Hasard du calendrier, alors que va paraître Shadow Warriors de Speca et Mainil, comics relatant les aventures de deux snipers cheyenne et iroquois sur le front de 14-18, Patrice Ordas, désormais seul au scénario mais toujours accompagné d'Alain Mounier au dessin, sort le troisième cycle d’Ambulance 13.
Le conflit touche à sa fin et, si le jeune chirurgien y a gagné l'inimitié de ses pairs en même temps que la considération des hommes de troupe, il y a surtout perdu beaucoup de ses illusions. Les plumes de fer ne lui donnera guère de raisons d’espérer mieux. Toutefois à trop vouloir en dire, il est aisé de semer une certaine confusion. Qu’il soit question de Corps francs, soit ! D'Indiens, pourquoi pas ? Mais, dans un album de seulement quarante-six planches, il est difficile de comprendre le lien avec de fugaces incursions parisiennes ou une tentative d’évasion en territoire allemand. Sans doute faut-il y voir là les prémices de développements futurs indispensables à la suite du récit.
Après les coloniaux au chemin des Dames, voici donc les Amérindiens au collet du Linge, sans parler des Corps francs. Malheureusement pour eux, les uns comme les autres semblent devoir partager le mépris de leurs supérieurs et leur satisfaction à les regarder disparaître. Sur ce constat, Patrice Ordas construit à nouveau un scénario où la vilenie est plus que jamais érigée en vertu cardinale. Quoi qu'il en soit de cette fiction, il n'en demeure pas moins que ceux qui inspirèrent Capitaine Conan furent bien des spécialistes de l'exfiltration avant l'heure et que, dès 1914, Lakotas, Commanches ou Cherokees étaient sur le front à crypter les communications alliées sous le nom de Code talkers.
En cette année de centenaire, les séries sur la Première Guerre mondiale sont légion. Si un phénomène de saturation commence à poindre, Ambulance 13 a une façon d'appréhender les tranchées qui sort de l’ordinaire. Reste toutefois à souhaiter que, dans le prochain album, la convalescence de Louis-Charles Bouteloup l'amène jusqu'à l'armistice.
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