Little Alice in Wonderland : 2. Tango Baïonnette
© Glénat 2013 - Tacito |
Bang ! Mon nom est Bang. Tikky Big Bang, aux sévices de sa pas gracieuse majesté, la dame de Cœur. Accompagnée d’un lapin blanc et d’un nain sectaire, je parcours le pays
de Wonderland pour sauver une chanteuse plus portée sur la gaudriole et
les hallucinogènes que sur le rock n’ roll, le tout affublée d’un wonder
soutien-nénés à double coque, d'un corset en adamantium, de bas
atomiques et d’une petite culotte sidérale. Mais j’assume ma sexytude !
Après un premier opus qui a permis à Franck Tacito - c’est le nom de
celui qui raconte mes aventures ! - de poser les bases d’un univers où
la rationalité et la mesure sont irrémédiablement absentes, je poursuis
mes pérégrinations dans Tango Baïonnette en écumant les
différents niveaux d’un monde souterrain aux allures de jeu vidéo. À
vrai dire, je ne sais pas ce que je fais là, perdue au milieu de maintes
allusions cinématographiques et moult références de toute nature
auxquelles je ne pige que pouic ; et je ne vous parle pas des
débordements graphiques de mon démiurge de scénariste qui feraient
passer les chansons d’Hubert Félix Thiéfaine pour des comptines pour
enfants.
Que dire de plus sur cet album et accessoirement sur Alice la raveuse
narcoleptique qui se la coince grave ? Rien, si ce n’est que malgré le
travail de forçat de mon dessinateur chéri, je lui trouve un petit coup
de mou dans les pinceaux, car ses planches n’ont pas la délirante
précision ni la netteté de Run Rabbit, run ! Peut-être une histoire de qualité de papier ou d'impression ? Franck, si tu m’écoutes : ressaisis-toi !
Le temps passe et il faut que je me sauve, car, sauf erreur, j’ai
toujours le Chapelier fou aux fesses et Dieu sait quels desseins il
réserve à mes miches dans Living dead night fever…